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Article publié par “jacques demange”

Doctorant en études cinématographiques à l'Université de Strasbourg, passionné par le cinéma et ses images en mouvement.
Mes goûts sont assez éclectiques, bien qu'orientés principalement vers le cinéma américain (classique, moderne, contemporain), et italien (Michelangelo Antonioni, Luchino Visconti, Dino Risi, Dario Argento).
Je m'intéresse aussi au jeu de l'acteur de cinéma, à la comédie, au fantastique, à tous ces genres et registres qui travaillent la mise en scène et procurent des émotions sensori-visuelles.
Des premiers films d'Edison ou des frères Lumière aux blockbusters ou films d'auteurs contemporains, l'art cinématographique évolue, bascule vers de nouveaux supports, et transforme notre manière de voir le monde. D'une représentation à son appréhension, les articles que je propose cherchent leur place au milieu d'images qui, toujours, nous invitent à prendre position.

Edward aux mains d’argent – Curieux conte de Noël

Univers où le gothique flirte avec le kitch et où l’inquiétant revêt l’apparat du quotidien. Atmosphère référencée où les clins d’œil s’empilent sans jamais atténuer l’originalité du geste premier. Pas de doutes, Edward aux mains d’argent (Edward Scissorhands, 1990) porte bien la marque de son réalisateur, Tim Burton. Sur le papier, écrasé entre les budgets des deux Batman réalisés par Burton pour la Warner, Edward aux mains d’argent apparait comme une pause salvatrice que sut s’octroyer le génial réalisateur de Frankenweenie (2012). La ressortie en salles cette semaine de ce singulier conte de noël nous permet d’en mesurer toute la grâce et la portée.