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#Berlinale2020 – Autres sélections – Notre journal critique

Afin de pouvoir suivre en direct nos impressions sur les films hors sélection officielle à la #Berlinale2020, outre nos réseaux sociaux twitter et facebook (et notre chaîne youtube sur laquelle nous relayons nos interviews ainsi que des captations des conférence de presse), nous vous proposons comme pour chaque édition un cahier critique.

L’échelle de notation qui y est appliquée est la suivante:

–         très mauvais film
*         film passable
**       bon film
***     très bon film
****   excellent film
***** chef d’oeuvre


Séances spéciales:

My Salinger year (Film d’ouverture) de Philippe Falardeau  avec Margaret Qualley, Sigourney Weaver

Notre avis: *(*)

Nous suivons d’une manière générale le parcours d’une jeune fille ambitieuse dans le milieu littéraire New Yorkais des années 1990. Mais le thème principal du film peine à ressortir.
S’agit-il des relations entre agences littéraires et écrivains célèbres, de la vie amoureuse de Johanna, de l’influence de « Catcher in the rye » sur les lecteurs et les courriers des fans de Salinger, de la relation professionnelle/humaine entre Johanna et sa directrice, ou de l’importance d’écrire, de se destiner à devenir écrivain ? … Aucun de ces thèmes n’est réellement approfondi, aucun semble réellement nous enseigner quelque chose ou nous renseigner avec précision. La réalisation, elle aussi, ne se distingue pas particulièrement, ne propose pas une marque de fabrique reconnaissable. Le style visuel peut certes rappeler celui de Wes Anderson, avec quelques inserts humoristiques, mais le New York filmé – à Montréal certes- nous renvoie inéluctablement à une image d’Epinal, vue, revue. Enfin, et ce n’est pas la moindre des critiques, l’atmosphère d’ensemble singe à l’envie Le diable s’habille en Prada, de fait, la jeune femme que nous suivons n’a absolument rien d’un personnage Salingerien et l’ambition littéraire du film s’en trouve réduite à néant.


Minamata d’Andrew Levitas avec Johnny Depp, Bill Nighy

Notre avis: (*)

Les dix premières minutes font croire à un film esthète, qui cherche une forme plastique volontairement appuyée pour retranscrire les pensées d’un artiste. Puis, très rapidement le film s’affirme s’intéresser à un sujet essentiellement politique, et il ne sera plus question d’art.
Dans tous les sens du terme, car le film commence à tourner en rond, avec un Johnny Depp très peu magnétique, à se répéter lourdement sans idées, avant de littéralement sombrer dans un final des plus navrants. Le sujet donnait pourtant matière à un tout autre film.


PERSIAN LESSONS de Vadim Perelman avec Lars Eidinger, Nahual Perez Biscayart

Notre avis: (*)

Le film dévoile sa blague dés le départ. Elle fonctionne et l’idée est très bonne. La suite n’est qu’un développement très répétitif et parfaitement caricatural, sans aucune envolée nouvelle. Le film s’enlise littéralement dans ses facilités.

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