Iris, la femme d’Antoine Doriot, un riche banquier, disparaît en plein Paris. Max, un jeune mécanicien endetté, pourrait bien être lié à son enlèvement. Mais les enquêteurs sont encore loin d’imaginer la vérité sur l’affaire qui se déroule sous leurs yeux.
Dommage, a-t-on envie de dire. Aux premiers instants de ce film, on se dit qu’on a affaire à un thriller de qualité, à la Gone girl. L’inspiration « fincherienne » n’est pas désavouée, tant sur la bande-son, mécanique, métallique, et la lumière glauque, au sens premier du terme. Autre atout de ce remake de Nakata (Ring) : les acteurs. Romain Duris campe un homme taiseux, rustre, viril, prolo : on ne l’avait jamais vu dans ce registre à l’écran, et il y excelle. De la même façon, pour la première fois, Charlotte Le Bon existe totalement en tant qu’actrice à l’écran, là où ses rôles précédents nous renvoyaient bien malgré elle à ses statuts précédents de Miss Metéo/mannequin. Camille Cottin aussi se démarque, de façon crédible loin de son personnage de « Connasse » et c’est une très agréable surprise que de retrouver l’intense Adel Bencherif –Des hommes et des dieux, Un prophète mais aussi 077-Spectre.