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Article publié par “frédéric rougeot”

Passionné de cinéma « art et essais », visuel, onirique, très intéressé par les cinéastes diffusant une esthétique puissante, j'ai commencé comme journaliste radio pour les émissions Chemins de traverses, Le petit Mag Cinéma, Qu'est-ce qu'on en pense ? (Cinéma), Le Mag Cinéma avant d'en fonder la version magazine web, dont j'assure la rédaction en chef. J'arpente les festivals de cinéma (Cannes depuis 2010, Venise, Berlin, Clermont Ferrand, ...) pour continuer à m'abreuver de ce que les cinéastes ont à nous dire de notre monde, et en rendre compte.

Seul sur Mars, très imparfait et ambitieux tout à la fois

Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.

Ridley Scott, dont le chef d’oeuvre inconstestable est Blade Runner, mais à qui l’on doit également Alien, les duellistes, Thelma et Louise, Legend, ou encore Gladiator revient avec un projet très hollywoodien, dans l’ère du temps, tiré du roman éponyme  Seul sur Mars (The Martian).031963.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Le moins que l’on puisse dire est que le projet sur le papier est ambitieux, que ce soit d’un point de vue technique – la planète Mars est à transcrire à l’écran, les vaisseaux spatiaux, les scènes dans l’espace, en apesanteur, ont du donner du fil à retordre, et des dollars, aux studios en charge des effets spéciaux, mais aussi sur le plan du scénario.