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Article publié par “frédéric rougeot”

Passionné de cinéma « art et essais », visuel, onirique, très intéressé par les cinéastes diffusant une esthétique puissante, j'ai commencé comme journaliste radio pour les émissions Chemins de traverses, Le petit Mag Cinéma, Qu'est-ce qu'on en pense ? (Cinéma), Le Mag Cinéma avant d'en fonder la version magazine web, dont j'assure la rédaction en chef. J'arpente les festivals de cinéma (Cannes depuis 2010, Venise, Berlin, Clermont Ferrand, ...) pour continuer à m'abreuver de ce que les cinéastes ont à nous dire de notre monde, et en rendre compte.

David Bowie à l’écran

David Bowie était un artiste protéiforme. Nous ne pouvons pas oublier qu’il a été acteur à de nombreuses reprises, ne se limitant nullement à des caméos.

Furyo qui mieux que Bowie …

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Le premier film qui nous vient à l’esprit quand on parle de Bowie acteur est Furyo de Nagisa Oshima, qui fut sélectionné en compétition officielle à Cannes en 1983 et qui continue de marquer les esprits par son sujet, et les scènes de torture ou d’humiliation. Bowie y joue Celliers, un prisonnier de guerre (furyo en japonais) rebelle et tourmenté. Il gagne l’admiration de son tortionnaire, le capitaine Yonoi fortement emprunt d’une culture « samouraï »,  en refusant de se plier à sa discipline. La relation entre les deux hommes au fil du film tend à se troubler pour devenir des plus ambiguës. Bowie y trouve un rôle à la hauteur de ses ambitions, et toute la géométrie de son visage sied à merveille aux scènes les plus marquantes de ce film.