Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma a illuminé la compétition du festival de Cannes avec une belle histoire d’amour . Il s’agit d’un amour interdit, intemporel et improbable. Subtile, délicat, fin, et sensuel, bénéficiant de dialogues épurés et volontairement minimalistes, Céline Sciamma se risque à un cinéma que l’on pourrait qualifier d’académique qu’elle agrémente subrepticement de saillies fantasmées, de variations infinitésimales que ce soient dans les dialogues ou les regards.
Article publié dans “Cannes”
Tout sur le festival de Cannes





