Dans l’effervescence de la capitale chilienne Santiago, pendant les années 1940 et 50, « Alejandrito » Jodorowsky, âgé d’une vingtaine d’années, décide de devenir poète contre la volonté de sa famille. Il est introduit dans le cœur de la bohème artistique et intellectuelle de l’époque et y rencontre Enrique Lihn, Stella Diaz, Nicanor Parra et tant d’autres jeunes poètes prometteurs et anonymes qui deviendront les maîtres de la littérature moderne de l’Amérique Latine. Immergé dans cet univers d’expérimentation poétique, il vit à leurs côtés comme peu avant eux avaient osé le faire : sensuellement, authentiquement, follement.
Un financement participatif
Si Alejandro Jodorowsky (Jodo pour les intimes) n’est jamais parvenu à ce que son adaptation cinématographique de Dune puisse voire le jour, il n’en a pas été ainsi de Poesia sin fin, certes moins ambitieux d’un point de vue budgétaire – mais tout aussi difficile à défendre auprès des banquiers – grâce au recours au financement participatif très large à en croire le très joli effet visuel du générique final remerciant les donateurs.