Gothique, grotesque, baroque, expressionniste. Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier Phantom of the Paradise (1974). À la fois prophétique et pleinement ancré dans son époque, le film de Brian de Palma a aujourd’hui acquis le statut d’œuvre culte. Sa ressortie en salle, cette semaine, nous permet de consacrer une analyse à cet objet cinématographique non identifié, source intarissable d’interrogations théoriques et de plaisirs visuels.