Présenté à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes 2018, Leave no trace a aussi été projeté durant le festival de Deauville. En cela, le troisième long-métrage de fiction de Debra Granik suit les traces laissées par ses deux aînés : Down to the bone (2004) puis Winter’s bone (2010). A l’identique, la réalisatrice américaine laisse la nature au cœur de Leave no trace. Elle sera l’écrin parfait pour représenter le réalisme social cru d’une Amérique alternative animée par un désir d’indépendance.