Après avoir composé avec la censure soviétique en exergue au sein de l’URSS, et les nombreuses difficultés qui en résultent (délais innombrables entre ses oeuvres, demandes de coupures de plus en plus exigeantes, interdiction de présenter ses films aux festivals internationaux par peur des messages inclus dans la filmographie), le cinéaste décide de s’exiler en Occident, là où la pression est moins forte, et ce afin de retrouver une liberté de production. S’ensuit alors une période diplomatique ambigüe où le réalisateur, persona non grata de l’URSS, a peur de finir apatride, lui et le reste de sa famille.