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Article publié dans “Critiques de Films”

Notre cahier critique: toute l’actualité des films, nos avis critiques, nos humeurs, …

Critiques de films

Tout au long de l’année, nous cherchons à vous transmettre notre passion du cinéma, au travers de ce cahier critique. Vous ne retrouverez pas tous les films, seulement ceux dont on a envie de parler !

Nous classons les films selon 3 niveau d’appréciation:

  • On conseille vivement:

Ce sont  des films que nous avons beaucoup aimé. Ils sont à nos yeux a minima bon. On y retrouve nos coups de cœurs et bien sûr les chefs d’œuvres (voir aussi à ce sujet nos films cultes).

  • On conseille:

Vous y retrouverez des films qui nous un peu plu, et que l’on a envie de soutenir malgré leurs petits défauts.

  • On déconseille:

Dans cette catégorie, vous retrouverez des films qui ne nous ont pas intéressés, ou qui nous ont franchement déplu. Ce sont nos déceptions. Au sein du Mag Cinéma, nous tenons à respecter les auteurs, et le travail accompli. Aussi nous essayons de ne pas tellement utiliser cette appréciation, nous préférons en général ne pas faire de critique quand un film nous apparaît sans intérêt, ou contraire à nos goûts. Mais parfois, nous avons nos coups de gueule, et avons une voix différente de ce que pourrez lire ailleurs dans la presse !

Un tombeau pour Khun Srun – Le Cambodge entre deux mondes

Lieu de commémoration, le tombeau convoque un espace-temps en apparence trouble. Territoire de l’abandon (charnel) autant que de la survivance (spirituel), le motif du tombeau s’épanouit à l’intérieur d’un intervalle paradoxal. Il fédère le disparu au groupe, l’individu à la communauté, le micro- et le macro-. Il en va ainsi de la vie de l’homme et de l’histoire du monde. Perçues à travers le rite, celles-ci sont sans cesse tiraillées entre la continuité (la vie au-delà de la mort) et la rupture (les moments de bascule qui se confondent avec les strates d’une existence). Un tombeau pour Khun Srun (Éric Galmard 2015), sélectionné dans la catégorie « Regard du présent » du FIFF 2016 de Namur, part de ce constat. Raconter l’histoire d’un pays à travers la vie d’un homme, éclairer les dérives de la première à partir des soubresauts de la seconde. Khun Srun, écrivain cambodgien rejoint les Khmers rouges en 1973, un choix porté par une croyance qui progressivement se délite. Cinq ans plus tard, les partisans de sa propre cause l’exécuteront. Le destin tragique de Khun Srun évoque celui de son pays.