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Article publié dans “Critiques de Films”

Notre cahier critique: toute l’actualité des films, nos avis critiques, nos humeurs, …

Critiques de films

Tout au long de l’année, nous cherchons à vous transmettre notre passion du cinéma, au travers de ce cahier critique. Vous ne retrouverez pas tous les films, seulement ceux dont on a envie de parler !

Nous classons les films selon 3 niveau d’appréciation:

  • On conseille vivement:

Ce sont  des films que nous avons beaucoup aimé. Ils sont à nos yeux a minima bon. On y retrouve nos coups de cœurs et bien sûr les chefs d’œuvres (voir aussi à ce sujet nos films cultes).

  • On conseille:

Vous y retrouverez des films qui nous un peu plu, et que l’on a envie de soutenir malgré leurs petits défauts.

  • On déconseille:

Dans cette catégorie, vous retrouverez des films qui ne nous ont pas intéressés, ou qui nous ont franchement déplu. Ce sont nos déceptions. Au sein du Mag Cinéma, nous tenons à respecter les auteurs, et le travail accompli. Aussi nous essayons de ne pas tellement utiliser cette appréciation, nous préférons en général ne pas faire de critique quand un film nous apparaît sans intérêt, ou contraire à nos goûts. Mais parfois, nous avons nos coups de gueule, et avons une voix différente de ce que pourrez lire ailleurs dans la presse !

Le poirier sauvage : Nuri Bilge Ceylan poursuit son oeuvre

Passionné de littérature, Sinan a toujours voulu être écrivain. De retour dans son village natal d’Anatolie, il met toute son énergie à trouver l’argent nécessaire pour être publié, mais les dettes de son père finissent par le rattraper…

Le poirier sauvage s’inscrit dans la continuité de l’oeuvre de Nuri Bilge Ceylan, qui film après film, dresse des portraits et des tableaux qui se répondent les uns aux autres, se confrontent ou se prolongent. Lorsque nous l’interrogeons en conférence de presse sur ses secrets de fabrication, il nous avoue longuement et humblement, qu’il n’en a pas plus que cela, qu’il cherche la précision, à toute étape,   dans toutes les composantes de son cinéma, qu’il recherche tout simplement l’inspiration en permanence là où son histoire l’emmène. Il cite facilement son attrait pour Doistoievski, ou Tchekov; mais nous pourrions tout aussi bien rapprocher son travail de celui d’un Zola (Les Rougon Macquart) ou d’un Balzac (La comédie humaine)  qui accorderait une large place à l’impression, au visuel [dit autrement au cinéma], tant son regard semble se fixer sur l’homme d’une manière générale, inscrit dans une contemporanéité: une temporalité à la frontière entre tradition et modernité, un pays et une géographie que le maître connait, puisqu’il s’agit de la Turquie. A contrario d’Hugo, il fait évidence que quand Bilge Ceylan nous parlent des autres, il nous parle de lui, de ce qu’il observe, de ce qu’il connaît, de ce qui l’intéresse, le nourrit, et de ce qu’il ressent et pense.