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Article publié dans “Critiques de Films”

Notre cahier critique: toute l’actualité des films, nos avis critiques, nos humeurs, …

Critiques de films

Tout au long de l’année, nous cherchons à vous transmettre notre passion du cinéma, au travers de ce cahier critique. Vous ne retrouverez pas tous les films, seulement ceux dont on a envie de parler !

Nous classons les films selon 3 niveau d’appréciation:

  • On conseille vivement:

Ce sont  des films que nous avons beaucoup aimé. Ils sont à nos yeux a minima bon. On y retrouve nos coups de cœurs et bien sûr les chefs d’œuvres (voir aussi à ce sujet nos films cultes).

  • On conseille:

Vous y retrouverez des films qui nous un peu plu, et que l’on a envie de soutenir malgré leurs petits défauts.

  • On déconseille:

Dans cette catégorie, vous retrouverez des films qui ne nous ont pas intéressés, ou qui nous ont franchement déplu. Ce sont nos déceptions. Au sein du Mag Cinéma, nous tenons à respecter les auteurs, et le travail accompli. Aussi nous essayons de ne pas tellement utiliser cette appréciation, nous préférons en général ne pas faire de critique quand un film nous apparaît sans intérêt, ou contraire à nos goûts. Mais parfois, nous avons nos coups de gueule, et avons une voix différente de ce que pourrez lire ailleurs dans la presse !

La Ronde – Un retour altéré

Dans La Ronde (1950), tout tient de l’alternance. Ainsi le mari (Fernand Gravey) verbalise la morale circulaire qui agite la pensée du narrateur (Anton Walbrook). Car, dans le film de Max Ophüls, le temps passe et revient, le désir nous gagne puis s’éteint. Tout continue, tout reviendra promet le narrateur à une domestique (Simone Simon) délaissée par son amant-soldat (Serge Reggiani), au mari que sa maitresse (Odette Joyeux) a oublié. Vienne 1900, que traverse la caméra de Ophüls, entrouvrant les plis des robes et des décors pour mieux nous faire voir le plaisir enfoui d’une alternance heureuse. Questionner La Ronde c’est y prendre part à son tour, entamer une valse vertigineuse qui nous mène toujours de l’extra à l’intra, du micro au macro, ou inversement.