Le CNC finance très facilement des œuvres qui n’ont d’autres ambitions que de faire passer un bon moment au spectateur … Et parfois le public suit, à tort (L’indigeste saga des Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu en tête de cortège) ou à raison … L’industrie cinéma à la française produit des clones de films qui ont marché, ces derniers inondent malheureusement le marché … Le french cinema bashing y trouve probablement là sa plus forte motivation, sous couvert d’exception culturelle, certains financiers sont à l’affût de juteux profits. L’industrie ne vise pas en général l’art cinéma – sauf à ce qu’il puisse être rentable, sauf sensibilité particulière d’un producteur – , elle s’intéresse bien davantage au caractère lucratif … Les subventions vont donc en général très largement à des films de commande, des comédies légères, mal écrites, indigestes ou insipides, très peu drôles bien souvent – sauf exception là encore- et le plus souvent calqué sur un modèle existant.