Comme une réponse de soi à soi-même. Le Locataire (1976) de Roman Polanski fait écho à son Rosemary’s Baby américain de 1968. Le scénario que Gérard Brach et le cinéaste adaptent du roman de Roland Topor (Le locataire chimérique, publié en 1964) retrouve les thèmes qui firent mouche, huit ans auparavant, en outre-Atlantique : l’isolement d’un personnage (Trelkovsky (Roman Polanski)) à l’intérieur de l’espace clos d’un appartement, propice à une paranoïa introspective prenant pour source l’étrangeté du monde qui gravite autour d’un univers proprement subjectif. Alors qu’Halloween a pris fin, votre Mag Cinéma s’est dit que prolonger de quelques jours la fête des morts pouvait s’avérer intéressant. Dont acte avec ce film à l’étrange poésie.