De l’autre côté du vent version Netflix est né d’une centaine d’heures de rushes et d’un montage d’une quarantaine de minutes réalisés par Orson Welles (Souffle accidentel ?). Derrière un titre d’une belle poésie assurément évocatrice se déploie une œuvre expérimentale de deux heures, une sorte de patchwork mêlant élans et chaos dans une vaste mise en abyme teintée d’autobiographie. Comme Citizen Kane (1941), De l’autre côté du vent dresse le portrait d’un homme célèbre devenu persona non grata.