Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s’être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l’ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d’un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l’hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix…
Une belle réalisation …
Jean-François Richet s’est donné les moyens de son entreprise … Un budget faramineux, qui nous rappelle quelques plus ou moins belle pages du cinéma français, les films made-in Claude Berry (Germinal en tête), bien entendu les productions de Thomas Langman – dont Mesrine-, qui partage avec son père le goût pour les grandes distributions clinquantes pour peu qu’elles servent un art, mais aussi les racontards de l’époque sur Le Hussard sur le toît de Rappeneau, ou même la malédiction qui avait frappé Les Amants du pont neuf de Carax.