Mick Jagger à Deauville. Un soir de festival ordinaire qui n’en est plus. Presse badgée (force jaune) et sur-badgée (force rouge) se bousculent au portillon. Ces derniers sont importants vous comprenez. Ils travaillent pour des groupes d’importance. Ils passent devant les forces jaunes, se hâtent, se bousculent, haussent le ton au passage pour les plus fans ou pressés. Les moins civilisés narguent les bousculés énervés, le plus souvent de façon peu élégante hormis quelques raffinés, dans un stress environnant, leurs privilèges, mince, leurs privilèges ! Il y a deux catégories de journalistes, les méritants, puissants mais à raison, et les méprisables, impuissants mais à quoi bon ? Les premiers daignent se déplacer à Deauville pour la conférence de presse de l’une des personnes les plus influentes du milieu du Cinéma – sic – du Rock venu présenter Get On Up, les seconds sont là pour couvrir le festival, le plus souvent, ou pour obtenir un autographe eux aussi après tout.