À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. Elle le fera plonger jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, où il devra élucider disparitions et meurtres mystérieux sur fond de scandales et de conspirations.
Under the silver Lake est un délire permanent dans l’ensemble jouissif. David Robert Mitchell s’en donne à cœur joie et cherche à prouver que parfois « less is NOT more« . Le génial réalisateur américain de The myth of the American sleepover et it follows sait prendre des risques, et il le prouve une fois de plus en changeant de stratégie: il ne s’agit plus de tendresse, ou de suggestion elliptique, exit l’histoire collective d’une bande d’adolescents – quoi que les acteurs soient de nouveau conviés, ou que Robert Mitchell s’amuse à diffuser The myth of the American sleepover dans un cinéma de plein air hollywoodien-, non cette fois, il s’agit ostensiblement de démultiplier les chemins du scénario, à l’infini quitte à flirter avec le style auto-parodique.