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Article publié dans “Critiques de Films”

Notre cahier critique: toute l’actualité des films, nos avis critiques, nos humeurs, …

Critiques de films

Tout au long de l’année, nous cherchons à vous transmettre notre passion du cinéma, au travers de ce cahier critique. Vous ne retrouverez pas tous les films, seulement ceux dont on a envie de parler !

Nous classons les films selon 3 niveau d’appréciation:

  • On conseille vivement:

Ce sont  des films que nous avons beaucoup aimé. Ils sont à nos yeux a minima bon. On y retrouve nos coups de cœurs et bien sûr les chefs d’œuvres (voir aussi à ce sujet nos films cultes).

  • On conseille:

Vous y retrouverez des films qui nous un peu plu, et que l’on a envie de soutenir malgré leurs petits défauts.

  • On déconseille:

Dans cette catégorie, vous retrouverez des films qui ne nous ont pas intéressés, ou qui nous ont franchement déplu. Ce sont nos déceptions. Au sein du Mag Cinéma, nous tenons à respecter les auteurs, et le travail accompli. Aussi nous essayons de ne pas tellement utiliser cette appréciation, nous préférons en général ne pas faire de critique quand un film nous apparaît sans intérêt, ou contraire à nos goûts. Mais parfois, nous avons nos coups de gueule, et avons une voix différente de ce que pourrez lire ailleurs dans la presse !

2001, l’Odyssée de l’espace – La sensibilité du geste

C’est un étrange monument dressé au milieu du cadre. Monolithe noir sur lequel s’inscrivent des ombres dansantes, enfants de l’aube originelle projetant sa lumière sur la toile opaque, réceptive aux fantasmes et aux exégèses les plus folles. L’os jeté en l’air se fera astronef à la faveur d’un raccord défiant les lois du temps et de l’apesanteur, choc propre à une étape qui enclenche le commencement ou la poursuite d’un cycle. Le titre du film se veut programmatique : 2001, l’Odyssée de l’espace (1968) marque une étape fondatrice dans la carrière de Stanley Kubrick. Comment prétendre à l’exhaustivité devant une œuvre aussi dense ? 2001 nous invite à abandonner nos certitudes. Il reste alors la joie que procure chaque nouvelle vision de ce chef-d’œuvre dont la puissance d’évocation n’a rien perdu de sa force ni de son inventivité.