Dans un futur proche… Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme soeur. Passé ce délai, elle sera transformée en l’animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s’enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants ; les Solitaires.
Si vous lisez des critiques de The Lobster ici ou là, et notamment à l’issue de sa projection lors du dernier festival de Cannes, vous pourriez avoir l’impression de voir un film « barré« , c’est à dire un film qui porte un souffle nouveau, propose un angle de vue inhabituel et décalé, qui usuellement prête à rire. Dans cette catégorie, nous avions par exemple adoré Borgman d’ Alex Van Warmerdam au point de le mettre dans nos films cultes – et nous ne regrettons pas cet élan ! Pourtant, nous tenons de notre côté à vous avertir que cette présentation de The Lobster est trompeuse, au combien ! Diriez-vous de Salo, les 120 jours de Sodome – que nous n’avons pas mis dans nos films cultes, même si Pasolini est un immense cinéaste et que Salo une oeuvre qui compte ! – ou de La Grande Bouffe de Ferreri que ce sont des films « barrés » ? Car The Lobster appartient bien davantage à une autre catégorie de film que nous qualifierons de pamphlet philosophico-politique.