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Article publié dans “Critiques de Films”

Notre cahier critique: toute l’actualité des films, nos avis critiques, nos humeurs, …

Critiques de films

Tout au long de l’année, nous cherchons à vous transmettre notre passion du cinéma, au travers de ce cahier critique. Vous ne retrouverez pas tous les films, seulement ceux dont on a envie de parler !

Nous classons les films selon 3 niveau d’appréciation:

  • On conseille vivement:

Ce sont  des films que nous avons beaucoup aimé. Ils sont à nos yeux a minima bon. On y retrouve nos coups de cœurs et bien sûr les chefs d’œuvres (voir aussi à ce sujet nos films cultes).

  • On conseille:

Vous y retrouverez des films qui nous un peu plu, et que l’on a envie de soutenir malgré leurs petits défauts.

  • On déconseille:

Dans cette catégorie, vous retrouverez des films qui ne nous ont pas intéressés, ou qui nous ont franchement déplu. Ce sont nos déceptions. Au sein du Mag Cinéma, nous tenons à respecter les auteurs, et le travail accompli. Aussi nous essayons de ne pas tellement utiliser cette appréciation, nous préférons en général ne pas faire de critique quand un film nous apparaît sans intérêt, ou contraire à nos goûts. Mais parfois, nous avons nos coups de gueule, et avons une voix différente de ce que pourrez lire ailleurs dans la presse !

Roubaix, Une lumière: Crime et châtiment

Arnaud Desplechin livre avec Roubaix, une lumière, présenté en compétition au 72ème Festival de Cannes, un film inattendu, surprenant pour qui suit son oeuvre cinématographique.

Desplechin se plonge ici dans une histoire réelle, dans des enquêtes policières. Il choisit de s’inscrire dans un genre, mais il le revisite à sa façon. En respectant certains codes, certaines règles, ou au contraire, en s’en éloignant, il crée une œuvre cinématographique moderne, très personnelle, dont le genre ne semble pas si déterminé.

Le film oscille en effet d’une ambiance à l’autre : de la violence et de l’ angoisse dans les scènes d’enquête; de la douceur, de la joie et de la pitié dans les scènes de retrouvailles familiales, des discussions amicales, des réflexions Dostoievskiennes sur la solitude et la nature du crime. Il se joue des contrastes multiples, utilisant tout ce que le cinéma offre à sa disposition, la lumière de Roubaix est magnifiée par des filtres dorés, la musique jazzy accompagne toutes les scènes qui sont de l’ordre de l’ordinaire, du quotidien de la brigade policière, et surtout, la composition des personnages, et la direction d’acteurs, offre des clairs-obscurs particulièrement saisissants.