Mis à jour le 28 novembre, 2020
Neige, mariée et mère de trois enfants, rend régulièrement visite à Emir, son grand-père algérien qui vit désormais en maison de retraite. Elle adore et admire ce pilier de la famille qui l’a élevée et surtout protégée de la toxicité de ses parents. Les rapports entre les différents membres de la famille sont compliqués et les rancœurs nombreuses… Heureusement Neige peut compter sur le soutien et l’humour de François, son ex. La mort du grand-père va déclencher une tempête familiale et une profonde crise identitaire chez Neige. Dès lors elle va vouloir comprendre et connaître son ADN.
Ce film auto-fictionnel sur le deuil et l’identité est plutôt réussi mais on ne demande pourquoi Maïwenn, qui jadis se faisait encore appeler par son vrai nom, Maïwenn Le Besco, choisit d’occulter sa part bretonne, elle qui, en plus de porter un prénom et un nom de famille breton, a une sœur Isild (au prénom tout aussi celtique) qui, et un frère, Jowan, qui ne communiquent qu’en langue bretonne avec leur père -dans la réalité. C’est d’autant plus troublant que Maïwenn joue avec les codes de sa réalité (le personnage de sa mère, de son père, de ses frères et sœurs et de son grand-père algérien que l’on a vu en personne -pour le père et le grand-père- dans le film Polisse). Les origines vietnamienne du père militant breton sont pourtant bien mentionnées. Étrange.
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