
Under the silver Lake est un délire permanent dans l’ensemble jouissif. David Robert Mitchell s’en donne à cœur joie et cherche à prouver que parfois « less is NOT more« . Le génial réalisateur américain de The myth of the American sleepover et it follows sait prendre des risques, et il le prouve une fois de plus en changeant de stratégie: il ne s’agit plus de tendresse, ou de suggestion elliptique, exit l’histoire collective d’une bande d’adolescents – quoi que les acteurs soient de nouveau conviés, ou que Robert Mitchell s’amuse à diffuser The myth of the American sleepover dans un cinéma de plein air hollywoodien-, non cette fois, il s’agit ostensiblement de démultiplier les chemins du scénario, à l’infini quitte à flirter avec le style auto-parodique.





