Il y a près de quinze ans, Peter Jackson ressuscitait le King Kong (1933) de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack. Le réalisateur de Braindead et de la trilogie du Seigneur des anneaux faisait alors le pari du numérique, remplaçant habilement les maquettes et la stop motion de l’original par des fonds verts et autres techniques de performance capture. Particulièrement réussi, le film avait su s’attirer les suffrages conjoints du public et de la critique. Difficile alors d’imaginer une suite, et la mise en chantier de Kong : Skull Island – placé entre les mains de Jordan Vogt-Roberts, principalement connu pour ses réalisations télévisuelles (séries et documentaire) – n’avait pas forcément été perçue comme une annonce de bon augure ; une impression encore renforcée par sa bande-annonce testostéronée, pleine d’explosions auditives et visuelles. Mais la qualité d’un film se joue en acte, c’est-à-dire en salles. Le Mag cinéma vous livre son verdict.