Appuyez sur “Entrée” pour passer au contenu

Only the river flows

En Chine, dans les années 1990, trois meurtres sont commis dans la petite ville de Banpo. Ma Zhe, le chef de la police criminelle, est chargé d’élucider l’affaire. Un sac à main abandonné au bord de la rivière et des témoignages de passants désignent plusieurs suspects. Alors que l’affaire piétine, l’inspecteur Ma est confronté à la noirceur de l’âme humaine et s’enfonce dans le doute…

Présenté au festival de Cannes 2023 – Un Certain regard, Only the river flows de Wei Shujun s’est démarqué de tout le reste de la sélection par son originalité. Il s’agit d’un film policier atypique et contemplatif, qui nous rappelle Once upon a time in Anatolia de Ceylan par certains aspects, avec une mise-en-scène très maitrisée, un scénario libre, inattendu, littéraire(non seulement parce que le film est adapté d’un roman). Il est par ailleurs tourné en 16 mm; ce qui convient parfaitement à son ambiance cauchemardesque et à son aspect nocturne, et aussi à l’intention expérimentale du cinéaste.

Par exemple, l’idée de situer le film dans les années 1990, l’idée de situer le bureau de police dans un ancien cinéma, la cassette trouvée dans le sac et les lettres comme des éléments qui nous perturbent plutôt que nous guider vers une narration conventionnelle. Il s’en dégage une telle poésie et une telle étrangeté que cela nous donne envie de voir les autres films de Wei Shujun.

Soyez le premier a laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.