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Le Règne Animal de Thomas Cailley

Un film de Thomas Cailley

Avec: Romain Duris, Paul Kircher, Adèle Exarchopoulos, Tom Mercier, Jean Boronat, Nathalie Richard, Nicolas Avinée, Louise Lehry, Jean Boronat, Billie Blain

Dans un monde en proie à une vague de mutations qui transforment peu à peu certains humains en animaux, François fait tout pour sauver sa femme, touchée par ce mal mystérieux. Alors que la région se peuple de créatures d’un nouveau genre, il embarque Emile, leur fils de 16 ans, dans une quête qui bouleversera à jamais leur existence.

Un petit film de genre, très ennuyeux, très prétentieux, qui vaut pour ses effets spéciaux bien plus que par son scénario (inintéressant et sans consistance), ses acteurs (extrêmement terne et sans charisme Paul Kircher, énervant Duris, Tom Mercier dans un rôle ridicule). Le regard porté n’a rien de bien intelligent, la forme emprunte beaucoup à l’air du temps, à l’américanisation de la production française, et ne propose rien de bien nouveau en soi … La musique nous exaspère de bout en bout, par son aspect hyper soulignant hitchcockien comme par ses mélodies très consensuelles et sans grande virtuosité. A défaut de pouvoir nous émerveiller sur la très plate intrigue principale, nous sauvons une intrigue secondaire, une relation amoureuse entre le personnage interprété par Romain Duris et celui joué par Adèle Exarchopoulos, qui présente au moins l’intérêt de la lecture au second plan, quand tout le reste du film s’avère narrativement très appuyé et au premier degré, fortement prévisible, emprisonnant l’esprit qui aime à vagabonder ou à s’égarer. Il est assez consternant de constater que le french cinema bashing s’étend jusqu’aux critiques qui considèrent qu’avec Le règne animal le cinéma français se renouvelle quand il ne fait au contraire que de rentrer dans le rang, que de se rapprocher de ce qui fait la fadeur de notre époque, l’écriture sérielle, industrielle, sans singularité et à la faible empreinte (et ambition) artistique.

Un coup de coeur à Cannes.

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