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Article publié dans “Critiques de Films”

Notre cahier critique: toute l’actualité des films, nos avis critiques, nos humeurs, …

Critiques de films

Tout au long de l’année, nous cherchons à vous transmettre notre passion du cinéma, au travers de ce cahier critique. Vous ne retrouverez pas tous les films, seulement ceux dont on a envie de parler !

Nous classons les films selon 3 niveau d’appréciation:

  • On conseille vivement:

Ce sont  des films que nous avons beaucoup aimé. Ils sont à nos yeux a minima bon. On y retrouve nos coups de cœurs et bien sûr les chefs d’œuvres (voir aussi à ce sujet nos films cultes).

  • On conseille:

Vous y retrouverez des films qui nous un peu plu, et que l’on a envie de soutenir malgré leurs petits défauts.

  • On déconseille:

Dans cette catégorie, vous retrouverez des films qui ne nous ont pas intéressés, ou qui nous ont franchement déplu. Ce sont nos déceptions. Au sein du Mag Cinéma, nous tenons à respecter les auteurs, et le travail accompli. Aussi nous essayons de ne pas tellement utiliser cette appréciation, nous préférons en général ne pas faire de critique quand un film nous apparaît sans intérêt, ou contraire à nos goûts. Mais parfois, nous avons nos coups de gueule, et avons une voix différente de ce que pourrez lire ailleurs dans la presse !

Under the silver lake, hyper pop et scoubidouesque

À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. Elle le fera plonger jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, où il devra élucider disparitions et meurtres mystérieux sur fond de scandales et de conspirations.

Under the silver Lake est un délire permanent dans l’ensemble jouissif. David Robert Mitchell s’en donne à cœur joie et cherche à prouver que parfois « less is NOT more« . Le génial réalisateur américain de The myth of the American sleepover et it follows sait prendre des risques, et il le prouve une fois de plus en changeant de  stratégie:  il ne s’agit plus de tendresse, ou de suggestion elliptique, exit l’histoire collective d’une bande d’adolescents – quoi que les acteurs soient de nouveau conviés, ou que Robert Mitchell s’amuse à diffuser The myth of the American sleepover dans un cinéma de plein air hollywoodien-, non cette fois, il s’agit ostensiblement de démultiplier les chemins du scénario, à l’infini quitte à flirter avec le style auto-parodique.