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Article publié dans “Critiques de Films”

Notre cahier critique: toute l’actualité des films, nos avis critiques, nos humeurs, …

Critiques de films

Tout au long de l’année, nous cherchons à vous transmettre notre passion du cinéma, au travers de ce cahier critique. Vous ne retrouverez pas tous les films, seulement ceux dont on a envie de parler !

Nous classons les films selon 3 niveau d’appréciation:

  • On conseille vivement:

Ce sont  des films que nous avons beaucoup aimé. Ils sont à nos yeux a minima bon. On y retrouve nos coups de cœurs et bien sûr les chefs d’œuvres (voir aussi à ce sujet nos films cultes).

  • On conseille:

Vous y retrouverez des films qui nous un peu plu, et que l’on a envie de soutenir malgré leurs petits défauts.

  • On déconseille:

Dans cette catégorie, vous retrouverez des films qui ne nous ont pas intéressés, ou qui nous ont franchement déplu. Ce sont nos déceptions. Au sein du Mag Cinéma, nous tenons à respecter les auteurs, et le travail accompli. Aussi nous essayons de ne pas tellement utiliser cette appréciation, nous préférons en général ne pas faire de critique quand un film nous apparaît sans intérêt, ou contraire à nos goûts. Mais parfois, nous avons nos coups de gueule, et avons une voix différente de ce que pourrez lire ailleurs dans la presse !

L’Homme des Hautes Plaines – Reconduire le mythe

Clint Eastwood et le western, longue histoire. Celle-ci commence en Italie aux côtés de Sergio Leone. Face à la caméra, Eastwood devient l’homme sans nom. Tranquille mais dangereux, silencieux, voire mutique, mais charmeur, l’acteur excelle dans le mystère et l’ambiguïté. En lui convergent les contraires devenus complémentarités essentielles. Le visage marqué, les yeux perpétuellement plissés, Eastwood assène ses répliques de la même manière qu’il appuie sur la gâchette, avec efficacité et maitrise. Quelques années plus tard, l’acteur passe derrière la caméra. Dans Un frisson dans la nuit (Play Misty for Me, 1971), Eastwood assure la double tâche de réalisateur et d’interprète principal. Ce dédoublement, aujourd’hui habituel, sera reconduit dès son second long métrage, L’Homme des Hautes Plaines (High Plains Drifter, 1973). Ressorti en salles cette semaine, ce western n’est pas seulement une variation autour du style de Leone, mais une véritable œuvre personnelle, à la fois genèse de la future manière du maître et synthèse de son héritage symbolique.