Le cinéma se renouvelle sans cesse, c’est une certitude. Comme tout art, le cinéma connaît des périodes, des genres, des écoles, qui érigent des codes, des façons de faire, des classifications. Toutes les œuvres ne résisteront pas à l’épreuve du temps de la même façon, certaines verront leur côte monter quand d’autres sombreront dans l’oubli. Certaines sont trop avant-gardistes, ne correspondent pas à leurs époques, ouvrent des brèches, explorent, d’autres suivent des mouvements, les améliorent techniquement, d’autres encore révolutionnent l’art, renversent les certitudes, érigent les codes futurs. La loi du marché n’est d’aucune de ces catégories, quoi que l’on puisse assurément le classer dans un genre qui a vu le jour dans les années 90 et qui n’a de cesse de se développer, le « Lindon movie ».
Article publié dans “Cannes”
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