Dog et Mirales, deux amis d’enfance, vivent dans un petit village du sud de la France. Ils passent la majeure partie de leurs journées à traîner dans les rues. Pour tuer le temps, Mirales a pris l’habitude de taquiner Dog jusqu’à en faire son souffre-douleur. Mais, cet été-là, Dog rencontre Elsa, avec laquelle il vit une histoire d’amour. Rongé par la jalousie, Mirales va devoir se défaire de son passé pour pouvoir grandir et trouver sa place.
Jean-Baptiste Durand nous l’avoue quand il a vu The Banshees of Inisherin, il s’est dit « mince, c’est le film que j’ai failli faire, mais en moins bien«. Les deux films abordent en effet un sujet commun : l’amitié inconditionnelle et étouffante à l’épreuve de la rupture, dans un contexte social très fermé. Les deux films s’arment d’humour pour nous toucher. Mais quand l’un s’appuie sur un grossissement des traits – et des dialogues – pour souligner l’absurdité, l’autre vise au contraire une sincérité et une approche plus naturaliste, plus proche du réel et de notre quotidien. Formidablement servi par ses 3 interprètes, Chien de la casse propose un regard nuancé et tendre, qui fait la part belle à la gentillesse et à la maladresse, et n’accuse pas ses personnages. Ce regard en fait toute la sève.
Lors du Festival Premiers Plans 2023 au centre des congrès d’Angers, nous nous en sommes entretenus avec son réalisateur Jean-Baptiste Durand, et deux de ses interprètes principaux, Antony Bajon et Galatea Bellugi.
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