Mis à jour le 27 février, 2017
Toni, 11 ans, s’entraîne dans la salle de boxe de son grand frère.
Elle découvre qu’à l’étage au dessus, un groupe de filles apprennent une variante très physique du hip hop, le drill.
Attirée par leur énergie, leur force, leur assurance, Toni abandonne peu à peu la boxe pour la danse…
La réalisatrice a une formation de chef-op et a travaillé comme assistante caméra et surtout en tant que directrice photo et cela se voit : chaque plan est soigné, parfaitement composé.
Il est toujours plaisant de découvrir un film indépendant américain, car les films indépendants américains sont peut-être voués à mourir, aspirés jusqu’au sang par les séries, qui seraient soit-disant le nouvel espace artistique et thématique (ou l’on peut tout montrer tout dire) selon les professionnels de la profession outre-atlantique.
Cependant, le film déconcerte. Il est abstrait -des beaux plans où l’on peine à projeter quelque chose- et taiseux -la petite héroïne que l’on suit ne dit presque pas un mot. Une piste très intéressante menant vers le fantastique demeurera sans réponse. A vous d’y mettre l’explication qu’il vous plaira.
Ces beaux-plans si parfaitement composés, silencieux et la déception de cette intrigue sans réponse en déconcerteront plus d’un. Laissant un joli objet dont l’objet, justement, reste à deviner.
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