Lors de la projection de Close au 74e festival de Cannes, les avis étaient partagés. Certains critiques ont jugé le deuxième long-métrage du jeune cinéaste belge Lukas Dhont sentimental ou manquant de subtilité. D’autres furent fascinés par la puissance émotionnelle du scénario et le jeu des jeunes acteurs. Finalement, le film a séduit le jury: il a remporté le Grand Prix du festival de Cannes.
Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu’à ce qu’un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…
Nous avons particulièrement apprécié la mise-en-scène minutieuse du film, la beauté des cadres et des couleurs qui entourent deux jeunes personnages en quête d’amitié, deux individus sensibles mais oppressés par le système scolaire/social qui met en avant certaines valeurs de masculinité. Le film a pour objectif donc de remettre en question ces valeurs-là, et d’analyser les sentiments humains primaires; l’amour dans toutes ses formes.
Lukas Dhont a eu la gentillesse de nous accueillir à l’issue de l’avant-première de Close à Lyon, et de revenir avec nous sur ses choix de narration, le casting, etc…
Voici notre entretien, réalisé à l’Hôtel Carlton de Lyon – Bellecour et animé par Shiva Fouladi. Merci à Léa Ribeyreix (Agence Cartel) et à Monica Donati (Diaphana), qui nous ont permis d’organiser ce moment d’échange.
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