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Qui sommes-nous ?

Le Mag Cinema. Kezako ?

Avant tout une bande de chroniqueurs reliés par une passion cinéphile commune. D’un genre à l’autre, l’essentiel est dans l’enthousiasme, l’envie de partager, le goût de l’émotion, qu’elle soit forte, ou toute en contraste. Il n’est affaire que de beauté, d’esthétisme, de relation à l’art, au divin/diabolique ou au présent, au naturel comme au mystique dans nos billets, qu’ils soient vidéo ou papier.

Plus prosaïquement, Le Mag Cinema fut fondé en 2014 sur les cendres encore brûlantes d’une émission radio éponyme. Le média devenait trop exigu pour nous assoiffer, les grandes chaleurs de cet été 2014 donnèrent ainsi naissance au Mag Cinema Projekt (nom de code jusqu’alors tenu secret – et tout aussitôt oublié façon poisson rouge pour perdurer l’effet ici proposé- même des fondateurs).

Les fumées présageaient alors du glamour, de la bienveillance, du cœur voire du lyrisme, qui quelques semaines plus tard, seraient les piliers de notre ligne éditoriale; les quelques notes que l’on souhaite transmettre à nos lecteurs, eux aussi triés sur le volet pour leur exigence.

100% gratuit, 100% cinéma, 100% glamour eut pu être notre slogan, mais aussitôt pensé, aussitôt oublié, les slogans, les chapelles, les raccourcis, ne sont pas notre tasse de thé … Se remettre en question, accorder aux artistes le droit à l’exception, aux ratages, accorder aux faiseurs le droit à l’art; distinguer deux formes de sublime, l’hyper maîtrisé et  ce qui dépasse l’auteur. L’oeuvre avant le maître en général …

Puisqu’on y va des slogans, et qu’ils ont l’avantage de raccourcir les étalages pénibles, allons-y : 100% festival, 100% actualités du cinéma, 100% réseaux sociaux. Nos chroniques, interview et reportage vidéos trouvent leur place sur notre chaîne youtube, nos réactions les plus directes sur twitter, quelques unes de nos photos sur instagram ou facebook …

Toute cette démonstration n’est pas très rigoureuse nous direz-vous, et vous n’aurez pas tort. 100% de ceci et 100% de cela sonne incongru, la loi mathématique voudrait 50% de ceci et 50% de cela. Mais nous ne pouvons nous en contenter ! Et que viendraient faire les mathématiques ici, entre nous, franchement ?

Oui MAIS VOUS ETES QUI non de non ?

Eh, je vous arrête tout de suite, c’est un peu violent, et puis est-ce si important ? Nous sommes. Multiples. Des permanents et des au cas où, plus importants  encore, que nous ne pourrions tous citer. Mais bon; place, sans honneurs, aux permanents:

Frédéric ROUGEOT (Président et chroniqueur)

Drôle d’asticot, passionné de cinéma depuis ma plus très tendre enfance, de Lynch à Kubrick, en passant par Haas et Godard, et les plus sombres inconnus qui ambitionnent de nous transporter par l’image. Pas fan du name dropping ni de la mise en avant directe …

 

Emilie Ollivier (rédactrice en chef)

 

Jacques Demange ( chroniqueur)

 

René Samoel (chroniqueur)

 

Philippe Neyrial (chroniqueur)

Andreï Tarkovski et Béla Tarr sont, de longue date, mes deux réalisateurs favoris sans que je ne puisse déterminer lequel mériterait plus la première place que l’autre ! Deux cinéastes de l’Est, porte-drapeaux du cinéma que je préfère, celui de l’ancien bloc soviétique. À leurs côtés, je place les fondateurs qu’ont été Murnau et Eisenstein ou, plus près de nous, Jancso, Paradjanov, Angelopoulos et Guerman. Un cinéma du passé me direz-vous, je répondrai plus volontiers cinéma de patrimoine devenu référence pour nombre de nos contemporains que sont notamment Sokurov, Loznitsa et Bartas.
Au-delà de ce cinéma de l’Est, souvent austère mais toujours ambitieux et exigeant à souhait, mes goûts en matière de 7ème art restent raisonnablement variés. Aux transalpins Fellini et Ferreri, j’aime opposer les américains Cassavetes et Lumet ou encore Bunuel. Là encore, je cite un cinéma de patrimoine mais je ne délaisse nullement de grands cinéastes actuels que sont (par ordre alphabétique) Ceylan, Jarmush, Loach, Lynch et Von Trier notamment.
Quid du cinéma français ? Il y a bien sûr eu la Nouvelle Vague en haut de laquelle je place Godard et Chabrol mais, c’est toujours avec plaisir, que je me replonge dans les œuvres « classiques » de Renoir, Duvivier ou Sautet sans oublier les essais (souvent réussis) de Blier. Du cinéma de patrimoine, toujours et encore, ou qui le deviendra. Le cinéma français présent, où quantité prime sur qualité, est certes émaillé de quelques pépites éparses, mais trop rares à l’image des réalisations de Carax et Grandrieux.
Enfin, comme le cinéma ne doit pas se limiter à la fiction, je conclus cette présentation sur l’immense documentariste qu’est devenu Wang Bing en l’espace d’une décennie. Son œuvre, par sa radicalité et son exigence, porte les germes du cinéma que j’aime : le cinéma d’auteur porteur de sens et de réflexions, source de propositions cinématographiques.

Maxime Davy (Graphiste)