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Atelier Bel Air

En véritable « Mary Poppins », les maquilleuses/maquilleurs se déplacent sur les plateaux de cinéma à la recherche du moindre détail à corriger. Sans ces mains habiles, les films que nous chérissons manqueraient cruellement d’un petit quelque chose qui forme le tout. Cette profession, présente de A à Z lors des journées de tournage et partie intégrante de l’équipe technique, mériterait certainement une plus grande reconnaissance de la part de l’industrie cinématographique.

Mélissa Landron et Alyssa Berrez nous ont partagé leur avis sur la question en nous ouvrant la porte de leur atelier. Situé à l’extérieur de Paris, l’atelier Bel Air est le lieu d’une créativité débordante et d’une identité propre. Là-bas le mot d’ordre est : expérimentation !

Au cours d’un exercice délicat et minutieux : la prise d’empreinte d’un buste, elles nous ont expliqué les tenants et aboutissants de leur métier, indispensable au cinéma. En les observant, il est aisé de comprendre l’investissement, tant physique que créatif, que nécessite une unique prise d’empreinte. Il faut veiller au bien-être et au confort du modèle – ici le rappeur Cassidy X-Men- tout en effectuant le moulage. Autrement dit, l’essentiel est d’agir avec efficacité en combinant délicatesse et précision : un tour de manche impressionnant ! Tout est minutieusement préparé et mesuré en amont : le silicone puis le plâtre doivent être appliqués rapidement pour ne pas solidifier. Une fois cette étape réalisée, nos deux maquilleuses s’attèlent au démoulage pour, ensuite, enchaîner sur la sculpture , le maquillage et autres étapes complexes. Il faut alors compter des jours voire des semaines pour arriver au résultat final. Dans le cas présent, il s’agissait d’un vieillissement. Inutile de préciser donc que derrière tous nos films préférés se cachent des semaines de travail pour aboutir au résultat parfait.

Mélissa Landron et Alyssa Berrez donnent vie à des personnages mais aussi des créatures, étant également spécialisées dans la science-fiction. Branchées gores et bizarrerie – la décoration de leur atelier en témoigne ! – elles nous ont confié dans une interview être très heureuses d’exercer leur passion mais en colère que leur métier ne reçoive pas la reconnaissance qu’il mérite. La profession devrait elle-aussi pouvoir ètre récompensée et mise en avant lors des Césars, ce ne serait pas trop demandé !

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