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Good Boy de Ben Leonberg

Un film de Ben Leonberge

Avec Larry Fessenden, Arielle Friedman, Indy the Dog

Indy, le fidèle retriever de Todd, accompagne ce dernier dans une maison isolée, léguée par son grand-père. Très vite, le « bon chien » perçoit des présences malveillantes. Impuissant mais alerte, il veille sur son maître, dont l’état de santé décline brusquement.

Et si seul un chien était capable de voir des phénomènes paranormaux ? Voici le point de départ du réalisateur de Good Boy et en fait une œuvre de genre redoutable.

A la différence des autres films d’horreur traitant d’entités mystérieuses, le spectateur ne s’identifie pas aux personnages qui sont à la merci de manifestations surnaturelles mais au chien Indy. En réalité, ce retriever est celui du réalisateur lui-même qui l’a dressé durant trois ans afin de produire ce film. Pari réussi ! Le public ne peut être qu’en admiration devant le jeu d’acteur d’Indy dont ses mouvements, ses bruits et ses yeux racontent énormément sur ce qu’il voit et subit sans pouvoir alerter son maitre.

Le parti pris de Ben Leonberg consiste à filmer entièrement du point de vue du chien, c’est-à-dire que nous ne voyons presque jamais le visage des personnages et encore moins leurs yeux pour se concentrer uniquement sur la vision d’Indy impuissant devant tous ces phénomènes paranormaux.

La mise en scène du cinéaste s’avère puissante malgré la simplicité des jumpscare, leur efficacité est indéniable. Par ailleurs, les champs-contrechamps permettent de faire des raccords regards toujours du point de vue du chien et maintiennent la tension jusqu’au bout du film.

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