Mis à jour le 14 octobre, 2024
Tout ne se passe pas uniquement à Cannes, contrairement à la légende entretenue (ce qui ne veut pas dire que rien ne s’y passe!), ce pour quoi nous apprécions toujours autant d’arpenter des festivals aux ambitions plus modestes, comme le renommé Dinard British and Irish Film Festival, qui, s’il ne cesse de se renouveler et de changer de nom de manière étonnante et probablement marketing, continue de nous proposer, année après année, une programmation qui se démarque, et contient son lot d’excellentes surprises. Nous aurions pu le découvrir à Venise, plus exactement à la Settima della critica où il a obtenu – a fortiori le plus justement du monde, le prix du Public, mais c’est bien à Dinard, en compétition jeune talent (qui surpassait cette année la compétition officielle), que nous avons eu la chance de découvrir notre film coup de cœur, si british dans son esprit, le si singulier Paul and Paulette take a bath, reparti de Dinard avec le prix Ouest-France Talent de demain.
Eclectique, animé d’une flamme manifeste, une énergie libératrice, portant un regard aimant sur ses personnages, malgré la fascination pour la morbidité qui vient à les réunir, Jethro Massey nous embarque dans son univers facétieux, référencé, et à la pensée politique et philosophique que la photographie et la touchante interprétation des deux interprètes principaux (Marie Benati, et Jérémie Galiana) vient sublimer. Ce film, à découvrir de toute urgence dés qu’il sortira sur nos écrans français (un distributeur français est recherché !), outre le plaisir qu’il procure, ne peut que nous interroger … Jethro et Marie que nous avons eu la chance de rencontrer nous partagent avec beaucoup d’enthousiasme quelques secrets de fabrication …
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