Mis à jour le 5 février, 2017
Laurent, la quarantaine, cherche sa voie, lui qui a passé son enfance et son adolescence dans l’oisiveté. Il voit d’un mauvais oeil l’obstination de son père Rodolphe à vivre seul dans sa maison du Sud de la France. Le vieil homme, acariâtre, manipulateur et brusque, autour duquel gravitent les femmes de sa vie, n’a qu’une obsession : retrouver son grand amour de jeunesse, Marguerite. Inquiet pour la santé de son père, Laurent décide de s’installer quelque temps chez lui pour le veiller. Malgré les conflits, il finit par prendre la mesure de son attachement à son père, toujours hanté par le souvenir de Marguerite…
Le cancre, de Paul Vecchiali est des plus surprenant. Sous un côté désuet se cache une oeuvre bien construite, ficelée, qui traverse les mémoires d’un Casanova grognon, attachant. Les jeux de mots fusent, tout comme les évasions oniriques, pour mieux recentrer le propos sur son sujet, la complexité des relations. A cela, il faut ajouter un casting hommage que bien des réalisateurs aimeraient réunir sur un même plateau, tant le cinéma tout entier résonne quand on évoque leur nom: Françoise Lebrun, Catherine Deneuve, Francoise Arnoul et Edith Scob… Elles ont chacune marqué de leur emprunte le cinéma au travers d’œuvres cultes. Le casting comprend également Annie Cordy, Mathieu Amalric, et Pascal Cervo.
Nous pourrions en dire long, notamment nous pourrions relever l’enthousiasme qui se dégage du film, sa fraîcheur même, la réflexion sur l’âge et les générations, le rapport d’un père à son fils et à ses ex, évoquer l’anagramme qui se cache derrière le titre, mais nous préférons très largement laisser la parole à Paul Vecchiali dans un premier temps puis à Françoise Lebrun, inoubliable Veronika dans le tout autant inoubliable La Maman et la putain de Jean Eustache ( nous en parlons évidemment avec Paul Vecchiali et Françoise Lebrun), que nous avons tous deux eu la chance de rencontrer lors du dernier festival de Cannes.
et nous ne pouvons résister à diffuser le concert de Diabologum avec Françoise Lebrun sur scène :
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