Mis à jour le 14 mai, 2018
Depuis plusieurs années maintenant, le Festival de Cannes n’a plus seulement les yeux tournés vers l’avenir, mais aussi vers le passé. Avec sa section « classics », le plus grand festival de cinéma permet à ses spectateurs de (re)découvrir des œuvres restaurées ou des documentaires consacrés au patrimoine du Septième art. Le Mag Cinéma revient sur cette sélection 2018.
Les femmes seront à l’honneur en 2018, avec deux portraits documentaires consacrés à des pionnières du cinéma. Le premier, réalisé par Pamela B. Green, reviendra sur le parcours d’Alice Guy, première réalisatrice et productrice de cinéma au monde, tandis que le second, intitulé Janes Fonda in Five Acts (Susan Lacy), s’intéressera à la carrière de la célèbre actrice américaine, entre tournages et coulisses.
Côté anniversaire, 2001 : l’odyssée de l’espace de Kubrick fêtera ses 50 ans. Une bonne raison pour projeter le film en format 70mm, sans aucune retouche numérique, pour une expérience authentique à souhait. En prime, le film sera présenté par Christopher Nolan dont le Interstellar (2014) doit, on le sait, beaucoup au chef-d’œuvre inégalé de Kubrick.
Mais c’est bien le centenaire Bergman que l’on attend avec impatience. Au programme, deux documentaires dont Searching for Ingmar Bergman signé par la réalisatrice Margarethe von Trotta (Rosa Luxemburg ; Hannah Arendt), ainsi qu’une projection en version restaurée 4K du Septième Sceau.
Quant aux restaurations, les amoureux du cinéma de genre italien seront heureux d’apprendre la présence du Spécialiste, excellent western réalisé par Sergio Corbucci avec Johnny Hallyday qui bénéficiera d’une projection en version intégrale et en 4K.
De notre côté, on retiendra l’annonce de La Garçonnière de Billy Wilder et du Vertigo d’Hitchcock (en 4K, encore et toujours), mais aussi de films originaires de cinématographies moins connues, tels que le sénégalais Hyènes de Djibril Diop Mambéty, le hollandais Joao et le couteau de George Sluizer, ou l’argentin La Hora de los hornos de Fernando Solanas.
Et comme le Festival de Cannes participe chaque année à la promotion et à la reconnaissance du cinéma hexagonal dans le monde, ce sont bien les réalisateurs français qui profiteront du plus de restaurations. On notera ainsi la présence de Battement de cœur de Henri Decoin, La Religieuse de Jacques Rivette, Coup pour coup de Marin Karmitz, L’une chante, l’autre pas d’Agnès Varda, Cinq et la peau de Pierre Rissient, Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau, et du Grand Bleu de Luc Besson.
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