Quelques images de la conférence de presse de J’accuse, l’excellent dernier film de Roman Polanski présenté en sélection officielle à la Mostra de Venise (et déjà parmi nos favoris pour le Lion d’or):
Dans cette conférence de presse, nous avons posé les deux dernières questions. Elles visaient à mettre en avant deux particularités du cinéma hyper exigeant de Polanski: sa fascination pour la question de la persécution, que l’on retrouve dans beaucoup de ses films, bien avant que la justice ne le rattrape sur le terrain privé, mais aussi son grand soin du détail dans la composition des décors, des cadres, et au niveau de la direction d’acteurs.
Malheureusement, certains média peu scrupuleux se sont emparés de ces questions (le huffington post par exemple) pour leur conférer un tout autre sens et de la sorte donner du grain à moudre à ceux qui conspuent Polanski par principe, inondent la toile d’une hargne et d’une haine qui renvoient précisément à des mouvements comparables à ceux qui déchirèrent la France dans l’affaire Dreyfus (D’ailleurs, sans spoiler, Polanski n’en fait aucunement son sujet, il évoque l’affaire en elle même dans ses faits, et ne dépeint que très peu le climat ambiant de l’époque).
Bonjour à vous Émilie. Je n’ai su trop où vous écrire, ailleurs (votre compte Twitter semble quelque peu abandonné si c’est bien le vôtre..)
Je voulais vous remercier pour ces questions si pertinentes.
J’étais à Venise moi aussi, mais je n’avais pas assisté à la conférence de presse (j’avais une projection au même moment). Ce n’est que le soir ou le lendemain que j’ai découvert celle-ci..
Et c’est de toute cette conférence vos questions qui m’ont paru les plus intéressantes. Je tenais depuis lors à vous le témoigner, parce que ce n’est pas tous les jours qu’on a un tel témoignage, en particulier, sur la direction d’acteur du cinéaste.
Aussi, à nouveau je veux ici vous exprimer mes remerciements.