Son court métrage Petit Spartacus, qui a raflé presque tous les prix au Festival du Film Européen du film court de Brest, a fait sensation au festival Premiers Plans où nous l’avons découvert, et était cette semaine au programme du Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand. Drôle souvent, tendre tout autant, le court métrage saisit par le délicat et subtil équilibre qu’il parvient à instaurer entre légèreté (la dérision, le regard constamment amusé), références littéraires (mythes, voyages, texte littéraire aux envolées réjouissantes), et le sujet bien plus grave qu’il sous entend très rapidement, la douleur et le traumatisme qu’il engrange. Sara Ganem livre un film qu’elle a longtemps cru impossible, un mont olympe qui lui a demandé courage, abnégation, détermination, et dont elle grimpe les versants strate après strate, avec malice, fantaisie, conviant les éléments, les dieux, déesses et un grand nombre de passants qui s’invitent dans ce récit de fuite continue, et de renaissance. Le voyage vers l’autre, vers le grand inconnu, pour mieux se retrouver. En images, en amourettes, et en coups de coeur.
Rencontre avec Sara Ganem
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