Au début du XXe siècle, Butch Cassidy (Paul Newman) et son ami Sundance Kid (Robert Redford) pillent les trains et les banques. Les deux malfrats élaborent un plan ingénieux qui leur permet de dévaliser deux fois le même convoi, mais les autorités sont sur leur piste. Le Kid retrouve son amie, Etta Place (Katharine Ross), une jeune institutrice, et Butch Cassidy improvise avec elle un brillant numéro à bicyclette. La seconde attaque de l’Union Pacific oblige les deux complices et Etta à abandonner leurs amis et à fuir en Bolivie. Là, ils poursuivent leurs exploits criminels et ce, malgré la défection de la jeune femme, effrayée par la tournure que prennent les événements.
Film d’ouverture du Festival Lumière 2016, sélectionné et présenté par Quentin Tarantino en personne, Butch Cassidy et le Kid nous est projeté dans une superbe copie 35 mm sur l’immense écran installé dans la Halle Tony Garnier.
Si le personnage féminin incarné par Katharine Ross aurait mérité d’être plus approfondi, ses deux compagnons d’aventure sous les traits de Paul Newman et Robert Redford animent chaque plan du film et justifient du même coup pleinement le titre du long métrage. Leur complémentarité à l’écran fait merveille, l’un est cérébral là où l’autre se plait dans l’action. Si George Roy Hill accompagne la fuite de ses cavaliers de quelques ellipses cavalières, la plus importante de ces ellipses, celle du déplacement de l’action des Etats-Unis vers la Bolivie, est remarquablement exécutée. Le réalisateur américain la compose exclusivement de photographies filmées et la fait aboutir à un ultime cliché qui, lentement, s’anime dans un superbe plan filmique.
Au détour de dialogues souvent savoureux, la violence soudaine et déraisonnée que filme George Roy Hill se voit banalisée. Une banalisation que le réalisateur surligne par une certaine esthétisation. Des caractéristiques que Quentin Tarantino a fait siennes dans ses propres longs métrages et qui sont aussi autant de marqueurs du Nouvel Hollywood, écrin de créativité dans lequelButch Cassidy et le Kid s’insère parfaitement en voisin intime deBonnie and Clyde d’Arthur Penn.
Film d’ouverture du Festival Lumière 2016, sélectionné et présenté par Quentin Tarantino en personne, Butch Cassidy et le Kid nous est projeté dans une superbe copie 35 mm sur l’immense écran installé dans la Halle Tony Garnier.
Si le personnage féminin incarné par Katharine Ross aurait mérité d’être plus approfondi, ses deux compagnons d’aventure sous les traits de Paul Newman et Robert Redford animent chaque plan du film et justifient du même coup pleinement le titre du long métrage. Leur complémentarité à l’écran fait merveille, l’un est cérébral là où l’autre se plait dans l’action. Si George Roy Hill accompagne la fuite de ses cavaliers de quelques ellipses cavalières, la plus importante de ces ellipses, celle du déplacement de l’action des Etats-Unis vers la Bolivie, est remarquablement exécutée. Le réalisateur américain la compose exclusivement de photographies filmées et la fait aboutir à un ultime cliché qui, lentement, s’anime dans un superbe plan filmique.
Au détour de dialogues souvent savoureux, la violence soudaine et déraisonnée que filme George Roy Hill se voit banalisée. Une banalisation que le réalisateur surligne par une certaine esthétisation. Des caractéristiques que Quentin Tarantino a fait siennes dans ses propres longs métrages et qui sont aussi autant de marqueurs du Nouvel Hollywood, écrin de créativité dans lequelButch Cassidy et le Kid s’insère parfaitement en voisin intime deBonnie and Clyde d’Arthur Penn.
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