Mis à jour le 27 août, 2023
Le festival Travelling se déroulera à Rennes du 11 au 18 Février. Le festival, à l’origine surtout connu des cinéphiles, tant il permet de voyager à travers la cinématographie rattachée à une ville, que ce soit les réalisateurs autochtones ou les regards extérieurs portés par des amoureux d’une lumière urbaine, tend chaque année à devenir de plus en plus protéïforme. Il attire un public de plus en plus large (40 000 entrées l’année dernière) autour d’une programmation qui explore d’autres frontières. Ainsi, la relation entre musique et cinéma donne lieu chaque année à davantage de ciné-concerts, la relation au numérique permet de s’intéresser à la réalité virtuelle (cette année Jan Khounen), les traditionnels à côté du festival étant par ailleurs reconduits: Travelling Junior, Urba-Ciné, séances spéciales, section à l’ouest, une dizaine d’avant premières, un regard sur les films de patrimoine (cette année 2 films rare de Jean Gremillon), une sélection de films par le public, des rencontres avec les invités du festival …
Si l’on peut s’étonner quelque peu de ne pas retrouver des films cultes sur le Liban mais pas nécessairement Beyrouth (Hors la vie de Maroun Bagdadi par exemple ne figure pas dans la rétrospective Beyrouth au cinéma, pas plus que les magnifiques Valse avec Bachir d’Ari Folman, Lebanon de Samuel Maoz, Incendies de Denis Villeneuve ou même Beaufort de Joseph Cedar), s’il est vrai que les premières éditions de Travelling, moins éparpillées, présentaient cet avantage de revoir beaucoup de films et d’offrir un voyage chronologique exhaustif autour de la ville et de son cinéma, – l’objectif d’exhaustivité semble moins vrai aujourd’hui, remplacé par un regard qui se veut plus actuel, plus vivant, plus explorateur -, Travelling 2020, vous le constaterez ci-dessous, a largement de quoi vous mettre des étoiles pleins les yeux !
La Programmation
Film d’ouverture
Le film d’ouverture sera 1982 d’Oualid Mouaness.
Liban / États-Unis / Norvège / Qatar, 2019, 1h40, vostf
Avec Nadine Labaki, Mohamad Dalli, Rodrigue Sleiman, Aliya Khalidi
1982 a été sélectionné pour représenter le Liban à la cérémonie des Oscars 2020 dans la catégorie du meilleur film étranger.
11/02 18h45 Gaumonts 16/02 18h30 Gaumonts
Urba[Ciné] – Beyrouth au cinéma
Plus de 35 longs et des programmes de courts métrages seront projetés dans le cadre de la rétrospective Beyrouth au cinéma. Les réalisateurs Danielle Arbid, Wissam Charaf, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige feront l’objet de focus, en leur présence.
BEYROUTH, MA VILLE ( BEIRUT MADINATI) de Jocelyne Saab
Liban / France, 1982, 35’, documentaire, vostf
Juillet 1982 : l’armée israélienne assiège Beyrouth. Quatre jours plus tôt, Jocelyne Saab voit sa maison brûler et 150 ans partir en fumée. Elle se pose alors la question : quand tout cela a-t-il commencé, comment les Beyrouthins ont ils vécu le siège ? Chaque lieu deviendra alors une histoire et chaque nom une mémoire, constituant une trace unique et sensible de cet été-là.
13/2 19h45 Maison des Asso. par Olivier Hadouchi, critique et programmateur 17/2 14h00 Arvor
LETTRE DE BEYROUTH (RISSALA MIN BEIRUT) de Jocelyne Saab
Liban, 1978, 48’, 1978, documentaire, vostf
Trois ans après le début de la guerre civile, la réalisatrice revient dans sa ville pour quelques mois et éprouve du mal à se réadapter à la vie. Elle remet en marche un bus, alors que les transports en commun ne fonctionnent plus. À travers ce projet atypique et résilient, J. Saab provoque et raconte un sursaut de normalité dans la ville en guerre, créant un espace de sécurité pour les gens.
12/2 15h30 Arvor par Olivier Hadouchi, critique et programmateur 16/2 18h00 Gaumont
UNE VIE SUSPENDUE (ADOLESCENTE, SUCRE D’AMOUR) de Jocelyne Saab
Liban / France / Canada, 1985, 1:30, vostf, 35 mm
Avec Juliet Berto, Jacques Weber, Hala Bassam
Dans Beyrouth en guerre, Samar, jeune fille délurée, grandit parmi les combattants. Elle a des manières brutales mais aime aussi les films égyptiens sucrés. Sa rencontre avec Karim, un peintre désabusé, nouera ces deux parties de sa personnalité, avec la naissance d’un sentiment amoureux. Avec une élégance formelle et poétique, J. Saab filme la rencontre de deux rescapés. Séance exceptionnelle – film issu des collections des Archives du film – CNC
17/2 18h30 Cinéma du TNB
IL ÉTAIT UNE FOIS BEYROUTH , HISTOIRE d’UNE STAR (KAN YA MAKAN : BEIRUT QISSAT NIJMEH) de Jocelyne Saab
Liban / France, 1994, 1:41, docu-fiction, vostf
Avec Michèle Tyan, Myrna Maacaron, Pierre Chamassian
Yasmine et Leïla, 20 ans, à la recherche de la mémoire de Beyrouth, découvrent Monsieur Farouk. Il a mis à l’abri quantité de films et accepte de leur montrer ses trésors. Film hommage à une ville et aux regards portés sur elle, de 1914 à nos jours – Il était une fois Beyrouth, véritable travail de mémoire, passe en revue les grands mythes qui ont contribué à façonner l’image de Beyrouth.
14/2 21h00 Gaumont par Olivier Hadouchi, critique et programmateur 18/2 18h00 Tambour
CARAMEL (SUKKAR BANAT) de Nadine Labaki
France / Liban, 2007, 1:36, vostf, 35 mm
Avec Nadine Labaki, Yasmine Al Massri, Joanna Moukarzel, Gisèle Aouad, Sihame Haddad
À Beyrouth, 5 femmes se retrouvent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré où plusieurs générations se rencontrent, se parlent et se confient. Cette comédie pleine de charme et de finesse esquisse aussi le portrait d’un Liban en pleine mutation, où le rôle et la place des femmes changent.
16/2 16h00 Arvor 17/2 20h30 Tambour
https://www.youtube.com/watch?v=akcUEgO09ak
CAPHARNAÜM (CAPERNAUM) de Nadine Labaki
Liban / France, 2018, 2:06, vostf
Avec Zain Al Rafeea, Cedra izam, Nadine Labaki
Zain, un Beyrouthin de 12 ans, grandit dans une famille pauvre. Il tente d’échapper à ce quotidien cruel en fuguant et entame un procès contre ses parents pour mauvais traitements. Dans un style quasi documentaire et avec une grande force romanesque, Nadine Labaki filme le drame familial de la pauvreté, celui des oubliés des bas-fonds de Beyrouth.
12/2 20h00 Bruz 12/2 20h30 Acigné 13/2 18h00 Cinéma du TNB 13/2 20h30 Romillé – Korrigan 16/2 11h00 St Malo 16/2 17h30 Fougères 17/2 17h30 Chartres de Br. 18/2 16h00 Cinéma du TNB
NAHLA de Farouk Beloufa
Algérie, 1979, 1:49, vostf
Avec Youssef Sayeh, Yasmine Khlat, Lina Tabbara, Nabila xZitouni
Larbi, journaliste algérien en reportage au Liban, est emporté par les événements qui précèdent la guerre civile. Il rencontre une jeune chanteuse, Nahla, qui perd la voix en plein concert tandis que Beyrouth s’embrase. Larbi perd pied. Invisible pendant 35 ans, la virtuosité de la mise en scène pour saisir la complexité libanaise a conféré à l’œuvre la stature d’un mythe, une référence incontournable du monde arabe.
13/2 20h00 Vezin le Coquet 14/2 13h45 Cinéma du TNB 17/2 20h00 Maison des Asso
PETITES GUERRES (AL HOUROUBAL SAGHIRA) de Maroun Bagdadi
Liban, 1981, 1:48, vostf
Avec Soraya Khoury, Roger Hawa, Nabil ismail
Liban, 1975, Talal doit assumer son rôle de chef de clan après l’enlèvement de son père. Souraya, la femme qui l’aime, tente de l’aider et s’engage dans une périlleuse mission. Nabil, photojournaliste, profite du contexte pour vendre de la drogue. Témoin majeur, M. Bagdadi raconte des vies bouleversées et met en scène le terrain de jeu labyrinthique qu’est Beyrouth livrée aux combattants et à leurs délires.
13/2 15h45 Gaumont par Olivier Hadouchi, critique et programmateur 15/2 18h15 Gaumont par Olivier Hadouchi, critique et programmateur
BEYROUTH, LA RENCONTRE (BAYRUT AL-LIQA) de Borhane Alaouié
Liban / Tunisie, 1982, 1:38, vostf
Avec Haytham Al Amin, Nadine Acouri
Haidar et zeina se sont rencontrés à l’université et ont été séparés par la guerre libanaise. Une tendresse, un amour discret les lie. En1977, lors d’une trêve, il tente de la revoir. La rencontre impossible est remplacée par des coups de téléphone et une cassette audio. Borhane Alaouié dresse le portrait sensible d’une ville paralysée par la guerre, qui bannit l’amour et où on ne fait que survivre.
16/2 14h00 Gaumont 18/2 16h30 Arvor
WEST BEYROUTH de Ziad Doueiri
France / Liban, 1998, 1:45, vostf
Avec Rami Doueiri, Mohamad Chamas, Rola Al Amin
En 1975, la guerre civile éclate. 2 jeunes musulmans, Tarek et Omar, et leur nouvelle amie May, chrétienne du même quartier, s’aventurent dans la ville et filment leur vie trépidante d’adolescents insouciants. Avec une mise en scène toujours en mouvement, Ziad Douairi s’inspire de sa vie pour créer une chronique sensible de l’intime à l’âge des premiers émois bouleversée par la guerre.
13/2 14h00 Gaumont 17/2 20h45 Gaumont
BEYROUTH FANTÔME (ASHBAH BEYROUTH) de Ghassan Salhab
France / Liban, 1998, 1:56, 35 mm, vostf
Avec Aouni Kawas, Darina Al Joundi, Rabih Mroueh Beyrouth, à la fin des années 80. Khalil, ressurgit, après 10 ans d’absence, dans la vie de ceux qui l’ont connu. Son retour sème l’émoi, le doute et la colère chez sa famille, ses amis et ses compagnons de lutte. Beyrouth fantôme est un film en quête de quelque chose d’essentiel. Un sens à la vie, à la guerre, un sens à la mort, à l’identité que G. Salhab a l’intelligence de raconter avec humanité.
12/2 20h15 Gaumont 15/2 16h00 Tambour
TERRA INCOGNITA de Ghassan Salhab
France / Liban, 2002, 2:00, vostf, 35 mm
Avec Carole Abboud, Abla Khoury, Rabih Mroueh
Beyrouth, ville 7 fois détruite, autant de fois reconstruite. Ville chantier, ville mutante, à l’image de Soraya, guide touristique, Leyla, Nadim, Tarek et Haïdar. Des personnages qui se retrouvent comme suspendus dans le présent. Ils n’osent trop regarder derrière eux, encore moins se projeter en avant. Le regard de Ghassan Salhab donne naissance à une œuvre personnelle sur un monde au bord du vide.
13/2 16h15 Gaumont 16/2 20h30 Arvor
LES GARDIENS DU TEMPS PERDU (GUARDIANS OF TIME LOST) de Diala Kashmar
Liban / Émirats arabes unis, 2013, 1:49, vostf, documentaire
Diala Kashmar part à la rencontre d’une bande de jeunes hommes surnommés « les voyous de Al Lija ». Ces jeunes marginalisés sont vissés aux trottoirs du quartier chaotique et mystérieux de Al Lija à Beyrouth, dont ils sont à la fois cordon de sécurité et bombe à retardement. La réalisatrice raconte dans ce documentaire poignant la complexité des réalités sociales et politiques au Liban.
14/2 16h00 Gaumont 15/2 20h30 Tambour
BIRDS OF SEPTEMBER (TOUYOUR AYLOUL) de Sarah Francis
Liban / Qatar, 2013, 1:39, vostf, documentaire
Une camionnette vitrée équipée d’une caméra sillonne les rues de Beyrouth. Différentes personnes sont invitées à raconter leur histoire dans ce confessionnal mobile. Détachées de leur environnement, elles se livrent : les rues et le ciel se confondent avec les angoisses suscitées par le travail, les relations et la religion. La cinéaste nous embarque pour une balade urbaine intime et sensorielle.
13/2 20h45 Arvor 17/2 16h30 Tambour
VERY BIG SHOT (FILM KTEER KBEER) de Mir-Jean Bou Chaaya
Liban / Qatar, 2015, 1:48, vostf
avec Alain Saadeh, Fouad Yammine, Alexandra Kahwagi, Wissam Fares
Ziad, ancien criminel, décide de changer de vie mais se retrouve malgré lui entraîné dans un trafic de drogue à grande échelle. Lorsque Jad, son frère, sort de prison, il se joint à lui pour un dernier coup, mais rien ne se passe comme prévu… Les codes du thriller sont ici mêlés à ceux de la comédie dans ce film déjanté qui rend aussi hommage au cinéma libanais et à son « père» Georges Nasser.
12/2 21h30 Gaumont 18/2 20h00 Tambour
HOME SWEET HOME de Nadine Naous
Liban / France, 2015, 59’, vostf, prise de vue réelle & animation, documentaire
Suite aux difficultés financières de son père, directeur d’une école progressiste de Beyrouth-Sud, la réalisatrice retourne au Liban. En famille, les discussions fréquentes et souvent drôles sont animées. À partir de ces confrontations, ce documentaire dessine subtilement l’histoire récente du pays et la façon dont les changements politiques ont irréversiblement transformé la société.
14/2 20h30 Fougères avec la réalisatrice 15/2 16h15 Arvor avec la réalisatrice 17/2 14h15 Gaumont
CHACUN SA BONNE (MAKHDOUMIN) de Maher Abi Samra
Liban / France / Norvège, 2016, 1:07, vostf, documentaire
Le travail des domestiques représente un marché majeur au Liban, où ils sont considérés comme la propriété de l’employeur. Le réalisateur pose sa caméra dans une agence de travailleurs domestiques à Beyrouth afin d’étudier la complexité des mentalités et des comportements libanais. Avec une approche documentaire subtile, Maher Abi Samra réalise une chronique sobre et édifiante de cette société.
12/2 19h30 Gaumont avec le réalisateur 13/2 18h00 Saint-Quay-Por. 14/2 13h45 Gaumont avec le réalisateur 17/2 15h30 Gaumont
THIS LITTLE FATHER OBSESSION de Selim Mourad
Liban, 2016, 1:44, vostf, documentaire
Selim Mourad est le dernier descendant d’une famille dans laquelle il tente de trouver sa place alors qu’il est en perte de fertilité et aime les hommes. Il s’interroge sur la filiation et confronte ses parents à ses obsessions. Ce film de famille fait dialoguer l’envie d’émancipation et le poids des traditions patriarcales libanaises, en mêlant subtilement documentaire et fiction, humour et sérieux.
15/2 18h30 Tambour 18/2 14h30 Arvor
MARTYR de Mazen Khaled
Inédit italie / Liban, 2017, 1:24, vostf
Avec Carol Abboud, Hamza Mekdad, Moustafa Fahs
Sur la corniche de Beyrouth, de jeunes hommes passent leur journée à se prélasser sur le bord de mer et à plonger. Rejetés au ban de la société, ils ne retrouvent leur liberté que face à la mer. Soudain, c’est l’accident. Cette œuvre qui privilégie la poésie et joue avec l’esthétisme et la sensualité des corps chorégraphiés, inspirés de la culture chiite du deuil, parvient à saisir la dualité complexe de ces jeunes marginalisés.
15/2 14h00 Arvor 17/2 18h30 Tambour
ONE OF THESE DAYS de Nadim Tabet
Inédit Liban / Émirats Arabes Unis, 2017, 1:31, vostf –
avec Manal issa, Yumna Marwan, Reine Salameh, Panos Aprahamian
Lors d’une journée à Beyrouth, troublée par un attentat et des manifestations, mais néanmoins haute en couleur, trois vingtenaires dynamiques tentent, comme la plupart des jeunes de leur âge, d’échapper à la monotonie et dansent au son de la musique, sur fond de guerre civile. Nadim Tabet livre une chronique réaliste et tendre dans un Beyrouth alternatif : une ode à la musique, à l’amour et à la jeunesse !
14/2 20 h 30 Cinéma du TNB avec le réalisateur 18/2 18h00 Gaumont
TASTE OF CEMENT (LE GOÛT DU CIMENT) de Ziad Kalthoum
Allemagne / Liban / Syrie / Émirats arabes unis / Qatar, 2018, 1:25, vostf, documentaire
Tous les jours à Beyrouth, des ouvriers syriens construisent un gratte-ciel alors qu’en parallèle, la guerre détruit leur maison en Syrie. La nuit, un couvre-feu est imposé aux réfugiés par le gouvernement libanais. Peu à peu, les sons et les images de construction et de destruction s’entremêlent dans cet essai poétique et politique sur la signification d’une vie en exil. Projections du film suivies d’une interview vidéo du réalisateur (14’)
12/2 18h15 Gaumont 12/2 20h30 Guichen 13/2 15h30 Fougères 14/2 16h00 Cinéma du TNB 15/2 16h30 Gaumont 16/2 14h10 St Malo 17/2 18h15 Fougères 17/2 20h30 Betton 18/2 20h30 Fougères
L ’INSULTE de Ziad Doueiri
France / Liban, 2018, 1:53, vostf
avec Adel Karam, Kamel El Basha, Diamand Abou Abboud
De nos jours, une insulte qui dégénère conduit Toni, chrétien libanais et yasser, réfugié palestinien, devant les tribunaux. De blessures secrètes en révélations, l’affrontement des avocats porte le Liban au bord de l’explosion sociale mais oblige ces deux hommes à se regarder en face. Aussi passionnant qu’un polar, ce plaidoyer en faveur de la réconciliation des peuples questionne la différence entre « avoir ses raisons » et «avoir raison».
12/2 16h00 Cinéma du TNB 13/2 20h00 Bruz 13/2 20h45 Gaumont 15/2 15h00 Le Rheu 15/2 17h30 Cesson S. 16/2 20h15 St Malo 16/2 20h30 Cesson S. 16/2 20h30 Gaumont 18/2 20h30 Romillé
LA BALANCOIRE (AL MARJOUHA) de Cyril Aris
Liban, 2018, 1:14, vostf, documentaire
À l’aube de ses 90 ans, et vieillesse oblige, la vie ne tient plus qu’à un fil pour Antoine qui attend inlassablement de renouer avec sa fille partie pour un périple en Amérique du Sud. Cependant, sa femme Viviane lui cache son décès et tente de le surmonter en silence, voulant lui épargner cette souffrance. Dans ce portrait intimiste, avec pudeur et tendresse, Cyril Aris capte l’amour et le temps qui passe.
12/2 17h30 Arvor 17/2 21h00 Gaumont
ERASED, _ASCENT OF THE INVISIBLE (TIRSS, RIHLAT AL SOU’OUD ILA AL MAR’I) de Ghassan Halwani
Liban, 2018, 1:16, vostf, documentaire
« Il y a 35 ans de cela, j’ai assisté à l’enlèvement d’un homme que je connaissais. Depuis, il a disparu. Il y a 10 ans, j’ai entrevu son visage tandis que je marchais dans la rue, sans être certain qu’il s’agissait vraiment de lui. » Dans une recherche aussi méticuleuse que poétique, sous les décombres de la mémoire, G.Halwani raconte la disparition de milliers de personnes de la guerre civile libanaise.
13/2 14h00 Arvor avec Pierre Commault, Comptoir du Doc 17/2 18h00 Maison des Asso. avec Pierre Commault, Comptoir du Doc
LA FILLE AU SCOOTER (ZEINABAL MOTO) de Dima El-Horr
France, 2019, 52’, vostf, documentaire
Zeinab, 26 ans, voilée, chiite, octroie des microcrédits à des particuliers dans les quartiers populaires de Beyrouth Sud. Pour concurrencer ses collègues masculins, elle circule avec un scooter rose. Au fil de cette balade attachante, la réalisatrice dépeint une femme qui bouscule les stéréotypes et défie avec audace les normes les plus traditionnelles imposées par sa famille et par la société.
14/2 15h30 Maison des Asso. par Olivier Hadouchi, critique et programmateur 17/2 17h00 Gaumont
Programme Ciné-Tambour Visages du passé
CRIA CUERVOS de Carlos Saura
Espagne, 1976, 1:45, vostf
avec Geraldine Chaplin, Ana Torrent, Conchita Pérez
À la fin des années 1970, la jeune Ana est victime d’un traumatisme suite à la perte de ses parents. Refusant leur absence, elle se console à travers les apparitions oniriques de sa mère. En plus de l’enfance et du deuil, Saura filme les allers-retours de l’esprit, à la fois figé dans les souvenirs et contraint d’avancer.
12/2 18h00 Tambour
Rétrospective Danielle Arbid
Danielle Arbid (Beyrouth – 1970) réalise des films depuis 1997. Ses fictions (Peur de rien, Un homme perçu, Dans les champs de bataille) ont été sélectionnées à Cannes, Toronto, New York, San Francisco, Locarno, Tokyo… Elle a été récompensée par le Léopard d’Or vidéo au festival de Locarno pour la série Conversation de salon et par le Léopard d’Argent pour Seule avec la guerre. Elle a également reçu le prix Albert Londres, le prix Europa de la Quinzaine des réalisateurs, le Grand Prix du festival de Milan et la Villa Médicis hors les murs…
Son travail a fait l’objet de plusieurs rétrospectives dans le monde (Gijon, La Rochelle, Florence / De Popoli). Également photographe et actrice, Danielle Arbid s’intéresse à différentes formes de narration, alterne fictions, documentaires à la première personne et essais. Elle vient de terminer Passion simple, son quatrième long métrage de fiction, adaptation du roman éponyme d’Annie Ernaux.
UN HOMME PERDU (A LOST MAN) de Danielle Arbid
Avertissement – France, 2007, 1:37, vostf, 35 mm.
Avec Alexander Siddig, Melvil Poupaud, Yasmine Laffite
Thomas Koré, photographe français, parcourt le monde à la recherche d’expériences extrêmes. Son chemin croise celui de Fouad Saleh, un Libanais étrange, à la mémoire défaillante. Le Français va tenter de découvrir son histoire et de tracer avec lui un bout de chemin au cœur d’un Orient sulfureux et secret. Le regard juste et audacieux de Danielle Arbid mêle cruauté et sensualité dans une esthétique sensorielle puissante.
14/2 16h15 Arvor 18/2 20h30 Rennes – Diapason
PEUR DE RIEN (PARISIENNE) de Danielle Arbid
France, 2015, 2:00
Avec Manal issa, Vincent Lacoste, Paul Hamy
Les années 90. Lina, 18 ans, débarque à Paris pour ses études. Elle vient chercher ce qu’elle n’a jamais trouvé au Liban, son pays d’origine : une certaine forme de liberté. Elle vogue d’un Paris à l’autre au rythme de ses rencontres amoureuses. À travers ce doux portrait de la vie étudiante, Danielle Arbid développe une réflexion politique toujours d’actualité sur l’intégration.
12/2 20h30 Acigné 15/2 20h30 Gaumont avec la réalisatrice
DANS LES CHAMPS DE BATAILLE de Danielle Arbid
FRANCE / BELGIQUE / LIBAN, 2004, 90min
Avec MARIANNE FEGHALI, RAWIA EL-CHAB, LAUDI ARBID, AOUNI KAWASS, CARMEN LEBBOS
Beyrouth, 1983. La vie secrète de Lina, 12 ans, tourne autour de Siham, la bonne de sa tante, de 6 ans son aînée. La petite cautionne les amours clandestines de la grande et défend ses intérêts. Mais elle passe inaperçue aux yeux de la bonne et d’ailleurs aux yeux de sa famille, notamment du père , destructeur, aventurier et flambeur. Dans un quotidien incertain, celui de la guerre, des passions et des frustrations, Lina accède au monde des adultes, sans conscience du bien ou du mal?
Prix New Voices/New Visions au Palm Springs International Film Festival (2005)
Bayard d’Or du Meilleur scénario au FIFF – Festival International du Film Francophone de Namur (2004)
12/02 14h TNB, 18/02 19h TNB
Rétrospective Wissam Charaf
Wissam Charaf (Beyrouth – 1973), réalisateur, cameraman et journaliste, collabore régulièrement avec Arte et a couvert de nombreuses zones de conflit (Liban, Afghanistan, Corée du nord…). Il a réalisé plusieurs courts métrages, sa forme de prédilection (Hizz Ya Wizz en 2004 et L’Armée des fourmis en 2007, sélectionné au festival de Locarno et prix du Jury au festival de Lunel). En 2012, il signe It’s all in Lebanon, documentaire qui dépeint un Liban oscillant entre « pop et propagande ». Son premier film de fiction, Tombé du ciel, est sélectionné à l’Acid (Cannes-2016), dans de nombreux festivals internationaux et présenté en avant-première à Travelling. Il réalise la même année le court métrage Après, puis, en 2018, une nouvelle forme courte, Souvenir inoubliable d’un ami, primé dans de nombreux festivals. Son cinéma se construit autour des formes de l’étrangeté et de la dérision, dans la mise en scène quasi burlesque d’anti-héros et de revenants bloqués dans des impasses.
TOMBÉ DU CIEL de Wissam Charaf
France / Liban, 2016, 1:10, vostf
Avec Raed Yassin, Rodrigue Sleiman, Said Serhan
Après 20 ans de séparation, Samir, ancien milicien présumé mort, réapparaît dans la vie d’Omar, son petit frère devenu garde du corps à Beyrouth. À travers une mise en scène subtile, Wissam Charaf signe ici un premier long métrage à l’humour pince-sansrire qui oscille parfaitement entre drame et comédie burlesque.
11/2 20h30 Betton 12/2 20h30 Tambour avec le réalisateur 13/2 20h15 Acigné avec le réalisateur 16/2 17h45 St Malo avec le réalisateur 17/2 19h00 Gaumont avec le réalisateur
Rétrospective Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Cinéastes et artistes Joana Hadjithomas et Khalil Joreige (Beyrouth – 1969) tissent des liens thématiques, conceptuels et formels entre photographies, installations vidéo, films de fiction ou documentaires. Autodidactes, ils sont devenus cinéastes et plasticiens par nécessité au lendemain des guerres civiles libanaises. Leur recherche très personnelle, proche de leurs rencontres, les amène à explorer la sphère du visible et de l’absence, nourrissant un fascinant va-et-vient entre la vie et la fiction. Depuis plus de quinze ans, leurs films et œuvres artistiques, produits à partir de documents personnels ou politiques, élaborent des récits sur des histoires tenues secrètes face à l’histoire dominante.
Leurs œuvres d’art et leurs films font partie des plus grandes collections privées et publiques, et ont été présentés dans des musées et centres d’art à travers le monde. Ils sont lauréats du prix Marcel Duchamp pour le projet Unconformities, exposé au Centre Pompidou.
AUTOUR DE LA MAISON ROSE (AL BAYT AL ZAHER, AROUNDTHE PINK HOUSE) de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
France / Liban / Canada, 1999, 1:32, vostf, 35 mm
Avec Joseph Bou Nassar, Mireille Safa, Maurice Maalouf
La guerre est terminée, Beyrouth se reconstruit. Dans un quartier populaire, un étonnant palais rose va être transformé en centre commercial. Ce projet ambitieux divise le quartier. À travers les tribulations des habitants de quartier, les cinéastes révèlent les blessures et les rêves d’une étrange aprèsguerre d’un pays-village.
16/2 14h00 Arvor par les cinéastes
JE VEUX VOIR (I WANT TO SEE) de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
France / Liban, 2008, 1:15, 35 mm
Avec Catherine Deneuve, Rabih Mroué
En 2006, la guerre entre Israël et le Liban vient briser les espoirs de paix des deux réalisateurs. Ils ne savent plus quoi écrire, raconter, montrer. Ils se demandent : « Que peut le cinéma ?» et avec l’aide de Catherine Deneuve et de Rabih Mroué, ils parcourent les lieux touchés par le conflit. Dans un exercice unique de confrontation au réel, commence une aventure imprévisible, inattendue et passionnante…
13/2 16h00 Tambour 16/2 18h30 Arvor par les cinéastes
A PERFECT DAY (YAWMON AKHAR) de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Séance unique et exceptionnelle France / Liban / Allemagne, 2005, 1:28, 35 mm, vostf
avec Ziad Saad, Julia Kassar, Alexandra Kahwagi
En ce jour, Malek, jeune Beyrouthin, convainc sa mère de déclarer officiellement la mort du père, disparu 15 ans plus tôt. Il va alors tenter de retrouver un rythme plus synchrone avec le monde qui l’entoure et de reconquérir zeina, la femme qu’il aime. Les cinéastes réussissent à rendre compte avec délicatesse du climat particulier de Beyrouth, entre mélancolie, devoir de mémoire et appétit de vie. Film issu des collections de la Cinémathèque française
15/2 14h15 Cinéma du TNB avec les cinéastes, suivi à 16h15 de Aïda sauve moi (gratuit)
THE LEBANESE ROCKET SOCIETY de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
France / Liban / Qatar, 2012, 1:35, vostf, prise de vue réelle et animation, documentaire
Au début des années 60, en pleine guerre froide et au pic du panarabisme, un groupe d’étudiants d’une université arménienne et des chercheurs entrent dans la course à l’espace et créent la Lebanese Rocket Society. Le projet s’achèvera en 1967 et disparaît dans la mémoire collective. À travers des témoignages et des archives, loin de toute nostalgie, nous voici embarqués dans cette fascinante histoire !
16/2 16h00 St Malo 16/2 16h00 Champs Libres gratuit avec les cinéastes, en partenariat avec le musée de Bretagne
ISMYRNE de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
France / Émirats arabes unis / Liban, 2016, 50’, vostf, documentaire
Etel Adnan et Joana Hadjithomas sont de proches amies, partageant une ville : Izmir, anciennement Smyrne, en Turquie. Confrontées à la transmission de la grande Histoire, elles questionnent leur attachement aux objets, aux lieux, aux constructions imaginaires et aux mythologies. Leurs expériences enrichissent une réflexion subtile et captivante sur les frontières, les concepts d’identité et d’appartenance.
14/2 16h45 Gaumont par les cinéastes
Urba[Ciné] – Sélection du public
LE BAISER DU TUEUR (KILLER’S KISS) de Stanley Kubrick
États-Unis, 1954, 1:07, vostf, N & B
Avec Frank Silvera, Jamie Smith, irene Kane
Davy Gordon, boxeur minable, se retrouve aux prises avec un ponte de la mafia pour lui arracher des griffes Gloria la femme qu’il aime. Ce film noir permet à Kubrick de renouer avec un sport qui le passionnait étant jeune. La virtuosité technique et le travail sur la lumière du futur grand cinéaste construisent un récit original autour de moments inoubliables dans les coins les plus mal famés de Manhattan.
9/2 17h30 Callac 12/2 20h30 Betton 13/2 16h15 Cinéma du TNB 13/2 19h30 Saint-Quay-Por. 16/2 21h00 Gaumont
L’ÉCLIPSE (L’ECLiSSE) de Michelangelo Antonioni
Version restaurée – Italie / France, 1961, 2:05, N & B, vostf.
Avec Alain Delon, Monica Vitti, Louis Seigner
Pour éviter les ennuis d’argent, Vittoria, fille d’employés modestes, a vécu pendant trois ans avec Ricardo, attaché d’ambassade. Cette vie sans amour lasse la jeune femme et elle rompt avec lui. Elle rencontre alors un jeune agent de change avec qui elle essaie de réapprendre à aimer. « Ce que je trouve frappant, c’est que ce film explore les possibilités formelles du cinéma. Antonioni élargit les possibles du cinéma. » Christoph Hochhäusler
13/2 13h45 Cinéma du TNB 13/2 20h30 Cesson S. 14/2 18h00 Cinéma du TNB 16/2 17h30 Cesson S.
LE SAMOURAÏ de Jean-Pierre Melville
France / Italie, 1967, 1:35
Avec Alain Delon, Nathalie Delon, François Périer
Jef Costello reçoit pour mission de liquider le patron d’une boîte de jazz. En dépit d’un alibi parfait, un commissaire de police se lance à ses trousses. « Melville réduit le code du genre à son essence, ritualisant et stylisant l’action criminelle. Le film est chargé d’un discours implicite sur la condition de l’homme moderne. Costello, joué par Delon avec une intensité et une finesse solitaire énigmatique, est à la fois tueur à gages et personnage de tragédie prêt au sacrifice. » Denitza Bantcheva
13/2 16h00 Arvor par Aldo Bearzatto, programmateur 15/2 14h00 Tambour
LES FRISSONS DE L’ANGOISSE (PROFONDOROSSO) de Dario Argento
Italie, 1974, 2:06, vostf
Avec David Hemmings, Daria Nicolodi, Gabriele Lavia
Un jeune pianiste est le témoin impuissant d’un meurtre. Il devient la cible de l’assassin et décide de mener son enquête. « Dario Argento recrée Turin comme la ville de l’Illusion d’optique (clef de l’intrigue), autrement dit, il en fait un espace – en cela baroque – où la géométrie plane visible recèle toujours une profondeur cachée. » Hélène Frappat
9/2 20h30 Callac 12/2 20h30 Cinéma du TNB avec Hervé Bougon, programmateur 13/2 20h00 Brest avec Hervé Bougon, programmateur 17/2 13h45 Cinéma du TNB
MULLHOLLAND DRIVE de David Lynch
Version restaurée – États-Unis, 2001, 2:27, vostf
Avec Naomi Watts, Laura Harring, Justin Theroux
Hollywood, route de Mulholland Drive. Rita devient amnésique après un accident de voiture. Elle rencontre Betty Elms, une actrice en devenir qui vient juste de débarquer à Los Angeles. Aidée par celle-ci, Rita tente de retrouver la mémoire ainsi que son identité. David Lynch questionne le cinéma en filmant une Los Angeles labyrinthique et fantasmée, parsemée de visions dantesques et poétiques.
13/2 20h00 Tambour 14/2 20h00 Bruz 15/2 20h30 Arvor
Ciné-concerts
Gerry de Gus Van Sant par Ô Lake [Création]
Vend. 14 fév. – 20h au Tambour / Université Rennes 2
> Tarif unique 8 € / accessible au Pass Festival, sur réservation
Hypnotique et d’un formalisme remarquable, Gerry de Gus Van Sant relate avec minimalisme l’odyssée déboussolée de deux âmes solitaires, deux «Gerry» errant dans un désert sans repère. Antinarratif et sublime, Gerry se réinventera à nouveau avec ce ciné-concert inédit orchestré par Sylvain Texier, le musicien rennais de Ô Lake. Entre romantisme et lyrisme, la performance croisera avec justesse les univers du cinéaste et du compositeur. Nature magnifiée, absence réifiée… autant de thèmes qui vont se répondre et s’entremêler dans une expérience visuelle et musicale où s’aboliront espace et temps… Coup de cœur contemplatif en perspective.
Dark Star de John Carpenter par Ropoporose [Création]
Sam. 15 fév. – 20h à l’Opéra de Rennes
Un vaisseau spatial terrien en quête de nouveaux territoires à coloniser voit la destinée de son équipage chavirer au gré d’événements inattendus. Premier film de John Carpenter sorti en 1974, Dark Star est une véritable curiosité SF, entre hommage aux grandes œuvres (2001, l’Odyssée de l’espace…) et prémisse de futurs blockbusters (Star wars, Alien…). Longtemps resté dans l’ombre, ce film est ressorti en salles à l’occasion du festival Travelling en 1999 ou encore du festival de Cannes 2000.
Ropoporose, duo familial pop-noise-de-bric-et-de-broc venu de Vendôme, poussera cette aventure dans les confins de l’espace à coups de synthé Polivoks et autres entités vintages russes…
Häxan de Benjamin Christensen par Barði Jóhannsson
Dim. 16 fév. > 16h au Cinéma du TnB
En partenariat avec le Théâtre national de Bretagne.
> Tarif unique 9 € : billetterie du TNB / non accessible avec un pass du festival
Réalisé en 1922 par Benjamin Christensen, Häxan est un film muet suédois extraordinaire sur la sorcellerie. En raison de son caractère sataniste et de nombreuses scènes de nudité, il a longtemps été censuré. On y croise au fil de tableaux hallucinants, le diable invitant des sorcières au sabbat et à toutes sortes de perversions.
L’islandais Barði Jóhannsson, abandonne un temps son groupe Bang Gang et ses collaborations avec Keren Ann (Lady & Bird) ou Jean-Benoît Dunckel (Starwalker), pour offrir à cette œuvre culte une bande envoûtante. Ce Ciné concert événement marquera son premier passage à Rennes.
4°0 Histoire d’une île par Morgane Labbe & Heikki Bourgault [Création]
Dim. 16 fév. > 20h15 au Liberté / L’Étage – Gratuit
Après le succès d’Empreinte Vagabonde, leur premier ciné-concert, Morgane Labbe et Heikki Bourgault poursuivent leur exploration du cinéma amateur en noir et blanc, en puisant des extraits dans les archives de la Cinémathèque de Bretagne.
4°0 Histoire d’une île, leur nouvelle proposition, entrelace films d’archives et images inédites tournées sur l’île de Sein, autour de lettres collectées. La mise en scène et la musique originale participent à élaborer un moment intime, en plongée sous les mots qui traversent la mer et le temps.En partenariat avec Les Tombées de la nuit, dans le cadre de Dimanche à Rennes.
Silmukka de Les Gordons – dès 5 ans [Création]
Lundi 17 février – 14h au Tambour / Université Rennes 2
> Tarif unique 8 € et 4 € pour les moins de 14 ans / accessible au Pass Festival et Pass Jeune, sur réservation
Ces films nous racontent tour à tour la rencontre entre deux cosmonautes perdus dans l’espace, le quotidien comique de personnes vivant dans une tempête permanente, l’importante mission d’un personnage de réveiller le Soleil chaque matin, l’aventure d’une jeune fille courant un marathon un peu spécial dans un décor froid et montagneux ou encore l’histoire de gouttes d’eau qui prennent vie dans un univers féérique.
Après un premier ciné-concert pour le jeune public en 2015, Les Gordon revisite cinq superbes courts métrages d’animation. Fidèle à son univers, il imagine des mélodies légères et subtiles, des compositions qui mêlent sonorités électroniques, échantillonnages de guitare, partitions de violoncelle, ukulélé, mandoline, autoharpe, claviers et voix.
- Contact de Katy Wang (Royaume-Uni)
- Wind de Robert Löbel (Allemagne)
- The Theory of Sunset de Roman Sokolov (Russie)
- The Marathon Diary d’Anastasia Melikhova (Norvège)
- The First Thunder d’Hanne Berkaak (Russie)
Séances spéciales (avant-premières)
Mignonnes de Maïmouna Doucouré
Avant-première
Rencontre avec la réalisatrice
France, 2020, 1:35, Couleur
Avec Fathia Youssouf Abdillahi, Media El Aidi, Esther Gohourou
Amy, 11 ans, rencontre un groupe de danseuses appelé : Les Mignonnes. Fascinée, elle s’initie à une danse sensuelle, dans l’espoir d’intégrer leur bande et de fuir un bouleversement familial…
15 fév. – 20h45 – Cinéma du TNB
The Perfect Candidate d’Haifaa Al Mansour
Avant-première
Rencontre avec le distributeur
Arabie Saoudite, Allemagne, 2020, 1:44, Couleur, vostf
Avec Mila Alzahrani, Dhay, Nourah Al Awad, Khalid Abdulrhim
En Arabie saoudite, une jeune femme médecin se présente aux élections municipales dans une société conservatrice dominée par les hommes. La réalisatrice de Wadjda poursuit son observation des mécanismes du sexisme et prend un plaisir fou à montrer les avancées en terme de parité en Arabie saoudite.
12 février – 20h45 – Arvor
L’Oiseau de paradis (Paradise) de Paul Manate
Avant-première
Rencontre avec le réalisateur et Colette Quesson, productrice
France, 2020, 1:26, Couleur
Avec Sebastian Urzendowsky, Blanche-Neige Huri, Patrick Descamps
Jeune assistant parlementaire métis de 25 ans, amoral, indolent et séducteur, Teivi revoit un jour Yasmina, une lointaine cousine maorie aux pouvoirs mystiques qui soudain lui fait une étrange prédiction : « Tu vas mourir… je te sauverai »… L’Oiseau de Paradis raconte un Tahiti intime et légendaire, métisse et vivant. Un conte mystique et contemporain sur le plus beau des paradis perdus.
16 février – 20h30 – Cinéma du TNB
Madre de Rodrigo Sorogoyen
Avant-première
Rencontre avec le réalisateur et Marta Nieto, comédienne
Espagne, France, 2019, 2:08, Couleur
Avec Marta Nieto, Anne Consigny, Alex Brendemühl
10 ans se sont écoulés depuis que le fils d’Elena, alors âgé de 6 ans, a disparu. 10 ans depuis ce coup de téléphone où seul et perdu sur une plage des Landes, il lui disait qu’il ne trouvait plus son père. Aujourd’hui, Elena y vit et y travaille. Sa vie suit son cours tant bien que mal. Jusqu’à ce jour où elle rencontre un adolescent qui lui rappelle furieusement son fils disparu…
13 février – 20h45 – Cinéma du TNB
Une mère incroyable (Litigante) de Franco Lolli
Avant-première
Rencontre avec le réalisateur et Sylvie Pialat, productrice
Colombie, 2020, 1:35, Couleur, vostf
Avec Carolina Sanín, Leticia Gómez, Antonio Martínez, Vladimir Durán, Alejandra Sarria
À Bogota, Silvia, mère célibataire et avocate, est mise en cause dans un scandale de corruption. À ses difficultés professionnelles s’ajoute une angoisse plus profonde. Leticia, sa mère, est gravement malade. Tandis qu’elle doit se confronter à son inéluctable disparition, Sylvia se lance dans une histoire d’amour, la première depuis des années.
17 février – 20h30 – Cinéma du TNB
L’Âcre parfum des immortelles de Jean-Pierre Thorn
Exclusivité
Rencontre avec le réalisateur. En partenariat avec le festival Waterproof
France, 2019, 1:19, Couleur, Documentaire
Au récit enflammé d’une passion amoureuse se mêle la folle espérance soulevée par Mai 68. Des ouvriers en lutte des années 70 jusqu’à leurs enfants du mouvement hip-hop, et aujourd’hui les gilets jaunes d’un rond-point à Montabon, Jean-Pierre Thorn compose une fresque lumineuse en remontant le fil de sa vie pour retrouver les figures rebelles qui ont peuplé ses films.
13 février – 18h30 – arvor
Donnie Darko de Richard Kelly
Exclusivité – Version Director’s cut
États-Unis, 2001, 2:14, Couleur, vostf
Avec Jake Gyllenhaal, Jena Malone, Drew Barrymore
Donnie Darko est un adolescent intelligent, introverti et doté d’une grande imagination. Lorsqu’il survit par miracle à un accident, Frank, un lapin géant, lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Richard Kelly brouille la frontière entre teen movie mélancolique et thriller fantastique à la bande son remarquable. Un premier film devenu culte.
12/2 . 20h30 . Chartres de Br. — 12/2 . 20h30 . St-Quay-Por. — 14/2 . 20h30 . Gaumont — 15/2 . 20h30 . Acigné — 16/2 . 20h30 . Romillé — 18/2 . 21h00 . Arvor
Mes jours de gloire d’Antoine De Bary
Avant-première
Rencontre avec le réalisateur et Vincent Lacoste, comédien
France, 2020, 1:38
Avec Vincent Lacoste, Emmanuelle Devos, Christophe Lambert
Adrien est un Peter Pan des temps modernes. Il a beau approcher la trentaine, il vit encore comme un enfant. Petit il a connu le succès en tant qu’acteur mais c’était il y a plus de dix ans et aujourd’hui Adrien n’a plus un sou. Entre la possibilité d’une histoire d’amour et celle d’un retour qu’il s’imagine triomphant en tant qu’acteur, le chemin d’Adrien sera semé d’embûches.
14 février – 20h45 – Arvor
Kongo d’Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav
Avant-première
Rencontre avec l’un des réalisateurs
France / République du Congo, 2020, 1:10, Couleur, Documentaire
À Brazzaville, un monde invisible régit le monde visible. L’apôtre Médard se démène pour guérir les malades victimes de mauvais sorts. Mais sa vie bascule lorsqu’on l’accuse publiquement de pratiquer la magie noire. Kongo est un film d’aventure. Un film à suspens gouverné par les esprits.
17 février – 19h – Arvor
A l’Ouest
One of These Days de Nadim Tabet
Inédit
Rencontre avec le réalisateur
Liban / Émirats Arabes Unis, 2017, 1:31, Couleur
Avec Manal Issa, Yumna Marwan, Reine Salameh
Lors d’une journée à Beyrouth, troublée par un attentat et des manifestations, néanmoins haute en couleur, 3 vingtenaires dynamiques tentent, comme la plupart des jeunes de leur âge, d’échapper à la monotonie et dansent au son de la musique, sur fond de guerre civile. Nadim Tabet livre une chronique réaliste et tendre dans un Beyrouth alternatif : une ode à la musique, à l’amour et à la jeunesse !
14 février – 20h30 – Cinéma du TNB
Nuestras madres de César Díaz
Avant-première
Rencontre avec Delphine Schmit, productrice
Guatemala / Belgique / France, 2020, 1:17, Couleur
Avec Armando Espitia, Emma Dib, Aurelia Caal
Guatemala, 2018. Le pays vit au rythme du procès des militaires à l’origine de la guerre civile et les témoignages des victimes s’enchaînent. Ernesto travaille à l’identification des disparus. Un jour, à travers le récit d’une vieille femme, il croit déceler une piste qui lui permettra de retrouver la trace de son père, guérillero disparu pendant la guerre… Caméra d’or, Festival de Cannes 2019.
18 février – 20h45 – Cinéma du TNB
Junior
Le parrain
Sébastien Laudenbach, diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, est l’auteur de nombreux courts métrages qui ont fait le tour du monde, ainsi que du long métrage La Jeune fille sans mains, primé au festival d’Annecy 2016 et nommé dans la catégorie du Meilleur long métrage d’animation aux César 2017. Il développe actuellement Linda veut du poulet !, un nouveau projet en co-réalisation avec Chiara Malta.
Le réalisateur élabore une esthétique singulière de “la représentation par le mouvement”, créant un visuel particulier propre au dynamisme de cette technique. La forme n’est jamais définie et fixe, mais toujours en mutation. Sur le terrain de l’expérimentation, ses œuvres constituent toutes des recherches plastiques surprenantes. Sébastien Laudenbach s’illustre aussi dans le graphisme concevant des affiches, des génériques de film ou encore la création de clips musicaux notamment pour Dominique A ou Étienne Daho.
Compétition de courts métrages jeune et tout public
La programmation est disponible ici.
A l’Ouest
La programmation est disponible ici.
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