Last updated on 10 avril, 2021
IMPRESSIONS DU 8 AVRIL
Au programme de ce 8 Avril, deux séances de films en compétition, intitulés respectivement à la marge et lueurs d’espoir, et une séance what the fuck France (WTFrance). Ces sélections comportent pas mal d’essais étudiants et dans l’ensemble, le résultat est moins abouti que dans d’autres sélections. Nous pouvons cependant faire ressortir quelques œuvres qui nous ont interpellés:
Souvenir Souvenir de Bastien Dubois en sélection Lueurs d’espoir
Un sujet un peu à la mode et qui se prête parfaitement à l’exercice du documentaire: la guerre d’Algérie et l’omerta qui l’entoure. Sujet essentiel s’il en est. L’enquête menée par Bastien Dubois confronte deux intimes, celui familial, la relation d’un jeune homme à son grand père, et celui des exactions françaises en Algérie.
Empty Places de Geoffroy de Crecy en sélection Lueurs d’espoir
Julie nous avait livré ses impressions sur Empty Places lorsqu’elle l’avait découvert lors du festival de Clermont Ferrand:
Mon ami qui brille dans la nuit de Grégoire De Bernouis, Jawed Boudaoud, Simon Cadilhac, Hélène Ledevin en sélection Lueurs d’espoir
Une histoire improbable d’amitié entre un homme et un fantôme égaré en quête d’identité et de relations sociales avec ses congénères. Poétique et joli.
A la mère poussière d’Héloïse Ferlay en sélection « A la marge »
Un film d’animation qui se joue de la laine avec laquelle sont composées ces personnages pour livrer un récit sur une mère angoissée par la charge qui lui revient d’éduquer ses enfants, et qui a des besoins de respiration.
Mantis Love de Baptiste Groazil en sélection WTFrance
Un style popart plutôt joli, un fond qui se raccroche à l’angoisse du personnage principal, et à son délire.
Avant la fin de Damien Jibert en sélection WTFrance
Le récit déroute et intrigue rapidement, parce qu’il mêle un ton parfaitement défaitiste (à la requiem for a dream), évoque la fin du monde, et convoque des figures et des procédés que l’on a pu rencontrer par exemple chez Lynch (sans adopter la totale déconstruction d’un inland empire, on croise des personnages stratosphériques qui peuvent rappeler les lapins humains). L’élève n’arrive certes pas à la cheville des maîtres, mais l’intention est étonnante et remarquée.
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