Mis à jour le 28 novembre, 2022
Retour sur le Festival Européen du Film Court de Brest qui comme chaque année à allier convivialité et exigence artistique. Les compétitions et autres sélections parallèles nous ont permis de découvrir de nombreux court métrages de qualité, réalisés par des réalisatrices et réalisateurs confirmés ou en herbe. Nous avons tenu à échanger avec quelques uns d’entre eux, parce que nous pensons qu’ils ont l’avenir devant eux et sont à suivre.
Caillou de Mathilde Poymiro était probablement notre coup de cœur en sélection française par son regard tout à la fois décalé, intelligent, tendre et les questions qu’il ne manque pas de poser. Kenavo de Mael Caradec, que vous pourrez voir sur Canal+ tout le mois de décembre, épouse une cause plus que jamais d’actualité et propose une dystopie doublée d’un moment de séparation sans certitude sur l’avenir. La relation entre le jeune réalisateur et son producteur, Adrien Bretet, plus confirmé, venu soutenir le film, mais aussi la confrontation de leurs points de vue, nous intéressaient plus particulièrement. Lucie Plumet proposait son second long métrage Donovan s’évade, tout aussi qualitatif que son premier court La jeune fille et ses tocs très remarqué en festival, mais très différent. Céline Bailbled de son côté propose avec Mémé un récit drolatique et tendre, doté d’un joli regard sur la vieillesse mais aussi la ruralité. Ce thème peu traité et qui intéresse peu les producteurs lui a demandé beaucoup d’abnégation pour que le film puisse exister.
En bonus, nous vous proposons également l’enregistrement de la séance Un Court, un parcours, consacrée à Haut les cœurs d’Adrian Moyse Dullin, annoncé par beaucoup comme favori dans la course aux Césars cette année, après avoir écumé les festivals.
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