Le pitch : Un braquage qui tourne mal… Connie réussit à s’enfuir mais son frère Nick est arrêté.
Alors que Connie tente de réunir la caution pour libérer son frère, une autre option s’offre à lui : le faire évader. Commence alors dans les bas-fonds de New York, une longue nuit sous adrénaline.
Good Time tient un peu de Drive pour sa musique electro, son art de la violence et son esthétique saturée de couleurs. Un des premiers remerciements au générique de fin est d’ailleurs attribué à Martin Scorcese lui même, influence que ne renieraient pas ces deux metteurs en scène (qui sont frères) tant la réalisation survitaminée rappelle la touche de l’auteur de Mean Streets.
L’histoire en elle-même part d’un point A… pour aller à un point W. W comme WTF. Le scénario est assez linéaire mais part dans une direction totalement différente de ce que laissait présager la première partie. La performance de Robert Pattinson est à souligner : on oublie totalement le lisse héros de Twilight, au contraire de Cosmopolis.
On peut aussi saluer la performance de Ben Safdie, par ailleurs co-réalisateur du film, en handicapé mental. Pour l’anecdote, dans une des scènes on le voit au milieu de réel handicapés mentaux, dans un centre, et ceux-ci n’avaient pas été prévenus qu’il était acteur, et l’ont pris pour l’un des leurs.
Bien que les femmes soient reléguées au second plan, Good time nous permet de retrouver Jennifer Jason Leigh dans un rôle de composition assez savoureux et de découvrir la très jeune Taliah Webster.
Good time est résolument un film d’atmosphère, très masculin, un film peuplé de gueules et de personnages plus barrés -ou limités- les uns que les autres. La musique, omniprésente, est à elle seule un personnage à part entière du film, pour ne pas dire un de ses piliers : que serait le film sans elle ?
Très visuel, très immédiat, sans forcément de profondeur, Good time plaira assurément au fans de Winding Refn.