Lors d’une fête étudiante, Mariam, jeune Tunisienne, croise le regard de Youssef. Quelques heures plus tard, Mariam erre dans la rue en état de choc. Commence pour elle une longue nuit durant laquelle elle va devoir lutter pour le respect de ses droits et de sa dignité. Mais comment peut-on obtenir justice quand celle-ci se trouve du côté des bourreaux ?
La belle et la meute est tirée d’un fait divers atroce qui a eu lieu dans la Tunisie post-révolution. Il constitue l’intérêt principal du film. L’intrigue est étirée de sorte à ce qui les retournements de situations s’enchaînent et que cela dure le temps d’un film. On ne voit que l’avant et surtout l’après. La scène clé n’est pas montrée. Elle aurait pourtant positivement choqué afin que les spectateurs se rendent compte de l’extrême gravité de ce fait réel. Si le film n’est pas un chef-d’œuvre -sans être toutefois être mauvais- le témoignage, le constat et la dénonciation qu’il apporte sont ses plus grands atouts. L’actrice principale porte le film de bout en bout et offre accessoirement un physique différent des critères standards occidentaux mondiaux.