Un film de Madeleine Sims-Fewer et Dusty Mancinelli
Avec Grace Glowicki, Ben Petrie, Kate Dickie
Diana, fortement diminuée depuis un accident, est envoyée dans un centre de réhabilitation par son mari Homer. Les traitements expérimentaux devraient l’aider à aller mieux, mais elle commence peu à peu à souffrir de visions et se met à douter des soins qui lui sont prodigués, mais aussi des intentions de son époux.
Notre avis: ***(*)
Avec un style marqué le duo de réalisateurs canadiens frappe encore les esprits avec une œuvre fantastique mêlant thriller, romance et drame.
Honey Bunch se distingue par une sublime photographie sépia avec un grain de pellicule rappelant et style d’anciens films et permet d’instaurer d’emblée une atmosphère glauque jusqu’à la fin du récit. De surcroît, ceci est accentué par des jumpscare redoutables et un environnement étrange dans lequel la protagoniste se trouve.
Plutôt que d’utiliser les classiques champs-contrechamps, les cinéastes préfèrent opter pour un choix de mise en scène audacieux qui consiste à – éventuellement – abuser des zooms et dézooms ce qui a tendance à écarter le spectateur de l’intrigue. En revanche, outre ces quelques défauts, le film de Madeleine Sims-Fewer et Dusty Mancinelli dénonce les acharnements médicaux et démontre ce que certaines personnes sont capables de faire pour sauver l’être aimé lorsque la médecine traditionnelle est impuissante.