Chronique d’une liaison passagère, le dernier film d’Emmanuel Mouret clôturait le festival de Cabourg après avoir été présenté en avant-première à Cannes. Le film revient au style originel du réalisateur, à mi chemin entre Rohmer et Allen, et trouve en Macaigne et Kiberlain un duo qui fonctionne à plein. Après deux excellents films très littéraires (Mademoiselle de Joncquières et Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait) et denses, le retour à un récit plus simple, à une langue actuelle et à des habits et décors de notre quotidien s’effectue avec réussite: le réalisateur Marseillais nous embarque littéralement dans ses variations et trouve un rythme idéal pour tout à la fois nous interroger et nous amuser.
Nous vous proposons ici notre rencontre avec Emmanuel Mouret au Grand Hôtel de Cabourg.