Le nouveau film de Lucas Belvaux, PAS SON GENRE, est à l’affiche en ce moment dans les salles, et nous avons apprécié ce film pour différentes raisons. Nous vous en restituons ici 5 qui peuvent vous donner envie de le découvrir:
1/ Emilie Dequenne – excellente actrice, intelligente, doublement récompensée d’un prix d’interprétation à Cannes, on lui connaissait surtout sa capacité à interpréter des personnages courageux, ou en proie à des difficultés sociales. On la redécouvre sous un nouveau jour, blonde, lumineuse, radieuse, simple et nature; on découvre tout simplement une nouvelle étendue de son talent d’interprète qui n’avait pas été utilisée jusqu’à présent.
2/ Lucas Belvaux, cinéaste très prometteur, auteur s’il en est, qui lors de ses derniers films (Rapt, 38 témoins) ne confirmait pas tous les « légitimes » espoirs placés en lui. Avec PAS SON GENRE, il retrouve une inspiration que l’on n’avait pas vu depuis sa trilogie de 2003 (Un couple épatant, Cavale et Après la vie)
3/ PAS SON GENRE est un film difficile à classer: comédie ? drame ? comédie dramatique ? portrait ? Aucune étiquette ne convient pleinement. Le film comprend une face lumineuse, joyeuse trompeuse, et le portrait des deux personnages révèle de nombreuses subtilités pas nécessairement perceptibles d’emblée. Un drame se noue peut être, la psychologie n’est pas nécessairement où l’on pense, l’intelligence non plus. Les thématiques abordées sont nombreuses, le sujet maîtrisé (à commencer par Arras), l’écriture du film est fine.
4/ Une fin ouverte: et pour qu’elle le soit davantage encore, ne comptez surtout pas sur nous pour vous en donner la moindre idée.
5/ Emilie Dequenne, la très bonne chanteuse. A une époque où nombre de chanteuses s’essayent avec plus ou moins de succès à la chanson, à l’écoute de la bande originale de PAS SON GENRE on se dit qu’Emilie Dequenne n’aurait pas été ridicule à la Nouvelle Star par exemple …